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La guerre entre le Hamas et Entité sioniste
Ibrahim Akil tué dans une frappe israélienne
Ibrahim Akil, commandant de la force Al-Radwan, l’unité d’élite du Hezbollah, a été abattu vendredi lors d’une opération israélienne ciblée sur la banlieue de Beyrouth. Cet incident marque la perte d’un acteur clé recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats meurtriers anti-américains à Beyrouth en 1983.
Entité sioniste a confirmé la mort d’Ibrahim Akil, qui était le numéro deux du Hezbollah, ainsi que d’une dizaine d’autres commandants du mouvement. Les frappes ont eu lieu alors que les membres de cette organisation armée pro-iranienne se réunissaient au sous-sol d’un bâtiment dans le sud de Beyrouth. Selon le dernier bilan fourni par le ministère de la Santé libanais, cette opération a causé 12 morts et 66 blessés.
Une perte majeure pour le Hezbollah
Le décès d’Ibrahim Akil constitue un coup dur pour le Hezbollah. Utilisant plusieurs pseudonymes, dont Hajj Abdel Kader, Akil était relativement inconnu du grand public. Son assassinat est le deuxième depuis que le groupe islamiste a intensifié son engagement militaire dans le sud du Liban pour soutenir le Hamas dans sa lutte contre Entité sioniste à Gaza.
Avant lui, le numéro un militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, a également été tué dans une frappe israélienne le 30 juillet dernier. D’autres leaders militaires, Mohammed Nasser et Taleb Abdallah, ayant commandé des secteurs stratégiques sur le front sud, ont subi le même sort. De plus, un commandant de la force Al-Radwan, Wissam Tawil, avait été tué en janvier dernier lors d’une attaque ciblée.
La force Al-Radwan : une unité d’élite
La force Al-Radwan est décrite comme étant le fer de lance du Hezbollah face à Entité sioniste. Cette unité regroupe des combattants expérimentés, dont certains ont combattu dans les conflits en Syrie ou ailleurs dans la région. Avec les récents affrontements dans le sud du Liban, ces miliciens sont désormais en première ligne, entraînés pour réaliser des assauts, y compris des infiltrations aux frontières. L’armée israélienne accuse cette unité d’avoir élaboré des plans pour attaquer la Galilée en cas de conflit à grande échelle.
Ibrahim Akil, une cible recherchée par Washington
Tout comme son prédécesseur Fouad Chokr, Ibrahim Akil avait été désigné comme terroriste par le département américain du Trésor et le Département d’État, le premier en 2015 et le second en 2019. Les États-Unis avaient proposé une récompense de sept millions de dollars pour toute information le concernant, en raison de son implication dans les attentats contre l’ambassade américaine et les Marines à Beyrouth en 1983, qui avaient fait de nombreuses victimes.
Pour le Trésor américain, il était également impliqué dans des opérations de prises d’otages de ressortissants occidentaux au Liban durant les années 1980. De plus, Akil avait participé aux combats en Syrie, où le Hezbollah soutient le régime de Bachar al-Assad depuis 2013, faisant suite au soulèvement populaire de 2011, qui a dégénéré en guerre civile.
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