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Escalade des tensions au Liban : réunion d’urgence de l’ONU
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies se tiendra ce mercredi à New York, afin d’évaluer les opérations aériennes menées par Entité sioniste sur le territoire libanais, ciblant le Hezbollah, une milice chiite qui bénéficie du soutien de l’Iran et entretient des liens avec le Hamas palestinien.
Entité sioniste intensifie son offensive
La campagne israélienne de bombardements sur le Liban suscite des réactions ferventes au sein de l’Assemblée générale des Nations unies. Ce mercredi, à 18 heures locales (minuit à Paris), les membres du Conseil de sécurité se réuniront pour débattre des actions entreprises par Entité sioniste contre le Hezbollah, qui ont causé plusieurs centaines de morts en seulement deux jours. Face à cette escalade, le mouvement chiite réplique avec des tirs de roquettes.
Ce nouvel épisode de violence soulève des inquiétudes quant à l’éventualité d’une extension du conflit, qui s’inscrit dans un contexte déjà marqué par près d’un an de guerre dans la bande de Gaza, faisant suite aux attaques du Hamas survenues le 7 octobre 2023.
Alerte au gouffre humanitaire
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé une profonde préoccupation en déclarant que « le Liban est au bord du gouffre ». Il craint que le pays ne devienne « un autre Gaza », rappelant les conséquences catastrophiques qu’a engendrées la situation dans cette région. Selon lui, cela pourrait plonger toute la zone dans le chaos, menaçant ainsi le peuple libanais, israélien et au-delà.
Lors de son discours, Guterres a insisté sur la nécessité cruciale d’éviter que la situation ne dérape davantage, en appelant à la responsabilité de la communauté internationale.
Réactions des dirigeants mondiaux
Le président américain Joe Biden a également pris la parole lors de l’Assemblée générale. Bien qu’il ait souligné la nécessité d’éviter une guerre plus vaste, il n’a pas été aussi clair sur la situation au Liban, qui se détériore rapidement. Il a appelé à une solution diplomatique tout en dénonçant la « menace permanente » que représente l’Iran, soutien clé du Hezbollah.
Emmanuel Macron, président français, a quant à lui affirmé son soutien continu au Liban et a engagé des discussions avec le président iranien, Massoud Pezeshkian, en vue d’atteindre une « cessation des hostilités » dans la zone nord d’Entité sioniste. Avant de s’envoler pour le Canada, Macron devrait prononcer un discours devant l’Assemblée générale, soulignant l’urgence de la situation.
Vers une aggravation du conflit ?
Avec ces événements récents, les tensions montent autour du conflit Entité sioniste-Hezbollah, et les appels à la paix et à la stabilité deviennent de plus en plus pressants. Alors que des leaders mondiaux continuent de s’exprimer sur le sujet, la communauté internationale reste en alerte face à la possibilité d’une escalade irréversible de la violence dans la région.