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NATO : Plus de 600 000 soldats russes touchés en Ukraine
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’au-delà de 600 000 soldats russes avaient été tués ou blessés depuis le début de la guerre en Ukraine. Il a souligné que la Russie ne pouvait pas continuer ce conflit sans un soutien international.
Envoi de troupes nord-coréennes
Stoltenberg a confirmé l’envoi d’unités militaires nord-coréennes dans la région de Koursk, à l’ouest de la Russie. Il a décrit ce déploiement comme un signe de « désespoir croissant » de la part du président russe, Vladimir Poutine.
Les forces ukrainiennes avaient mené une opération d’infiltration importante dans la région de Koursk en août dernier et continuent de maintenir une présence dans cette zone.
Les propos de Stoltenberg à Bruxelles
Lors d’une conférence à Bruxelles, après avoir reçu des représentants sud-coréens, Stoltenberg a déclaré que Poutine « ne pouvait pas continuer son attaque contre l’Ukraine sans soutien étranger ».
Le secrétaire général de l’OTAN, qui a pris ses fonctions ce mois-ci, a critiqué le « renforcement militaire croissant » entre Moscou et Pyongyang. Il a appelé les démocraties à rester fidèles à leurs valeurs communes et à soutenir l’Ukraine.
Menace pour la sécurité mondiale
Stoltenberg a averti que « l’approfondissement de la coopération militaire entre la Russie et la Corée du Nord représente une menace pour la sécurité des régions de l’océan Indien, du Pacifique et de l’Europe atlantique », appelant les deux pays à « cesser immédiatement ces mouvements ».
Réaction des États-Unis
De son côté, le président américain Joe Biden a qualifié le soutien de la Corée du Nord à la Russie dans son conflit avec l’Ukraine de « très dangereux ».
La montée des relations militaires entre Moscou et Pyongyang suscite de vives inquiétudes aux États-Unis et au sein de l’Union européenne, alors que Poutine s’efforce de constituer une alliance anti-occidentale.
Alerte de Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti la semaine dernière que la Russie prévoyait d’envoyer des troupes nord-coréennes pour se joindre à la guerre dans les jours à venir. Il a mentionné que « la Corée du Nord forme 10 000 soldats pour soutenir la Russie ».
Réponse du Kremlin
En réponse à ces accusations, le Kremlin a nié les rapports concernant le déploiement de troupes nord-coréennes, les qualifiant de « fausses nouvelles ». Cependant, Poutine n’a pas exclu l’existence de ces forces actuellement en Russie, affirmant que la mise en œuvre du traité de partenariat avec Pyongyang était une affaire interne.