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Le 17 janvier 1961, **Patrice Emery Lumumba**, lequel était le premier Premier ministre du **Congo** nouvellement indépendant, perd la vie « en brousse », selon son certificat de décès. Son mandat a été de courte durée, n’ayant duré que deux mois dans le premier gouvernement de cette nation émergente, succédant ainsi au colonisateur belge.
Une indépendance précipitée
La Belgique, l’ancienne puissance coloniale, n’a pas hésité à accorder l’indépendance à son unique colonie au milieu de l’année 1960. Cette décision, bien que prise sans heurts, a souffert d’une précipitation inquiétante. En effet, seulement quatre mois ont été alloués pour préparer l’autonomisation d’une nouvelle nation, laissant les Congolais mal préparés pour cette transition.
Les défis de Lumumba
En prenant les rênes de l’État, **Patrice Lumumba** se trouve confronté à un manque crucial de ressources et de soutien pour administrer le pays. En tant que fervent nationaliste, il est déterminé à faire bénéficier les Congolais des vastes richesses naturelles de leur terre. Toutefois, les entreprises belges, qui continuent à exploiter ces ressources, s’opposent à ses intentions. Soutenues par le gouvernement belge et la couronne, elles s’allient aux **États-Unis** et à la **CIA** pour contrer les efforts de Lumumba, culminant tragiquement avec son élimination physique.
Un récit marquant
Ce chapitre sombre de l’histoire du Congo, narré par **Sylvie Fagnart**, met en lumière les dynamiques complexes qui ont conduit à l’assassinat de Lumumba. Sa vision pour le Congo mérite d’être rappelée, car elle représente un tournant dans la lutte pour l’indépendance et la souveraineté africaines.
Invités et expertises
**Colette Braeckman**, grande reporter spécialiste de l’Afrique au *Soir*, quotidien de référence en Belgique, apporte un éclairage précieux sur cette période. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur le Congo, dont un essai pertinent sur l’assassinat de Lumumba, publié en 2023.
Une image symbolique
