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Introduction
Au printemps dernier, Marie-Rose, la doyenne des Français, a célébré ses 114 ans. Ce n’était que deux bougies de moins que la doyenne de l’humanité, la Japonaise Tomiko Itooka, qui fêtait également ses 116 ans.
Le phénomène des supercentenaires
Ces deux femmes font partie d’un groupe exclusif et convoité, celui des supercentenaires, souvent interrogés sur leurs secrets de longévité. Cependant, une étude menée par des chercheurs de Singapour apporte un éclairage nouveau sur la question de l’espérance de vie.
Les limites de la longévité
Selon ces chercheurs, même avec une bonne génétique et une hygiène de vie exemplaire, l’espérance de vie n’est pas illimitée. Ils ont déterminé qu’il existe un âge maximal que (pour l’instant) les humains semblent incapables de dépasser.
Une progression des maladies chroniques
Les chercheurs ont observé que le risque de maladies chroniques double tous les 8 ans. Cela signifie que la mortalité due à ces maladies liées à l’âge, telles que les cancers, le diabète, et les maladies cardiovasculaires, augmente exponentiellement.
La résilience au fil des âges
Un autre aspect essentiel de leur étude concerne la résilience. La capacité de récupération après une maladie se raréfie avec l’âge. Par exemple, il faut environ 2 semaines aux quarantenaire pour se remettre, tandis que ce délai passe à 6 semaines à 80 ans et plus de 8 semaines à 90 ans.
L’âge critique pour la résilience
Les chercheurs estiment que cette résilience pourrait être perdue à un âge critique, compris entre 120 et 150 ans, ce qui indiquerait la limite absolue de la durée de vie humaine.