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Cairo Film Festival : Hommage aux films palestiniens

by Sara
Palestine, Égypte

Cairo Film Festival : Hommage aux films palestiniens

Le 45ème Festival du Caire a pris fin avec une cérémonie de remise des prix, débutant par une performance exceptionnelle de la troupe « Watan for Arts » venue de Gaza, qui a interprété des extraits de poèmes du poète palestinien Mahmoud Darwish, dont le célèbre poème « Sur cette terre, ce qui mérite la vie ».

Support de l’Égypte pour la Palestine et le Liban

Dans son discours d’ouverture, le président du festival a souligné le rôle de l’Égypte et du cinéma dans le soutien à la Palestine et au Liban, affirmant que « ce devoir n’est pas nouveau pour l’Égypte, connue pour ses positions, son art et ses artistes qui ont toujours veillé à être présents lors des événements et activités cinématographiques ».

Récompenses spéciales pour les films palestiniens

Le film palestinien « Hala Ishq » a reçu un prix spécial de la part du jury du film documentaire long. Les réalisatrices du film, Mona Khaldi et Carol Mansour, ont exprimé leur fierté pour cette récompense, qu’elles ont dédiée à tous les médecins, aux équipes médicales et à tous les héros de Gaza. Bien qu’elles aient remporté le prix, elles ont insisté sur le fait qu’elles ne pouvaient pas se sentir heureuses au milieu des massacres en cours à Gaza et au Liban, terminant leur allocution par l’expression « Palestine libre », qui a suscité des applaudissements nourris de l’auditoire.

Le film a également remporté le prix du meilleur film de « Horizons du cinéma arabe », une récompense que les réalisatrices ont offerte aux habitants de Gaza.

Mentions spéciales pour le film égyptien « Abou Zaabal 89 »

Le film égyptien « Abou Zaabal 89 » a reçu une mention spéciale du jury du documentaire, qui a souligné la capacité du réalisateur à défier la logique du politiquement correct dans la présentation de la mémoire et du présent. Le réalisateur Bassam Mortada a dédié le prix au film « Les dernières miracles », qui a été interdit de projection avant l’ouverture de la septième édition du Festival de Gouna par décision de la censure. Le film a également reçu un prix du jury du film africain « Sans filtre ».

Autres prix et distinctions

Le prix Shadi Abdel Salam du meilleur film a été décerné à « Le diamant brut ». La réalisatrice du film « La mère et l’ours », lauréate du prix du meilleur court-métrage, s’est excusée de son absence, mais son message a mis en avant la résistance des peuples libanais et palestinien, affirmant son opposition à l’occupation. De même, Jawaher Al-Amri, réalisatrice du film saoudien « L’Absent », a exprimé son soutien à la Palestine, au Soudan et au Liban lors de la remise de son prix.

Le long métrage égyptien « Le printemps entre en riant » a été récompensé par le prix du jury international « FIPRESCI ».

Meilleur film palestinien et distinctions spéciales

Le film « Rêves transitoires » a été couronné meilleur film palestinien, et le réalisateur Rashid Masharawi a remercié le Festival du Caire pour l’espace qu’il a offert au cinéma palestinien et pour l’interaction avec le public. De plus, les films « Hala Ishq » et « Rêves de quartier » ont reçu des prix dans la catégorie réservée aux films palestiniens.

Le jury a également décidé de décerner un certificat de reconnaissance au docteur Ghassan Abou Steh, ainsi qu’au réalisateur Rashid Masharawi et au film « Sonnette de Gazelle ».

Films de Gaza reflétant la réalité de la guerre

Lors de l’annonce des prix « À partir de la distance zéro », l’actrice Kinda Alloush, membre du jury, a déclaré que ces films proviennent « frais de Gaza, du cœur de la guerre », exprimant avec une grande précision la souffrance du peuple palestinien et son rejet de la dure réalité de l’occupation. Les films « Peau douce », « Hors couverture » et « Une journée d’école » ont été récompensés. Les créateurs de ces films ont veillé à transmettre la réalité de la guerre à travers le cinéma, et la réalisatrice de l’un des films a exhorté l’auditoire à prier pour leur sécurité après avoir enduré des mois de souffrances en temps de guerre.

Hommage aux talents arabes

Dans la section « Horizons du cinéma arabe », l’actrice libanaise Diamond Aboud a remporté le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans le film « Arzé ». Dans son discours, elle a exprimé sa fierté pour cette récompense, déclarant : « Aujourd’hui, c’est la fête de l’indépendance libanaise, je dédie ce prix à Beyrouth, au Liban et aux circonstances difficiles que nous traversons, mais je crois que la justice triomphera et que le bien prévaudra ». Le film « Arzé » a également été couronné meilleur scénario.

Compétition internationale

Dans la compétition internationale, le prix du Grand Pyramide pour le meilleur film a été attribué au producteur Bogdan Morichanu pour le film roumain « Le Nouvel An qui n’est jamais arrivé ». Le prix de la Pyramide d’Argent, ainsi que le prix spécial du jury pour le meilleur réalisateur, a été décerné à Natalia Nazarova pour le film russe « Timbres Postaux ». La Pyramide de Bronze pour le meilleur premier ou deuxième film a été remise au réalisateur Pedro Ferreira pour le film brésilien « Malu ».

Le prix Naguib Mahfouz pour le meilleur scénario a été décerné au film italien « Ria », réalisé par Alessandro Cassigoli et Casey Kaufman. Le prix du meilleur acteur a été attribué à Lee Kang Sheng pour son rôle dans le film américain « Palais de Soleil Bleu », réalisé par Constance Tsang, ainsi qu’à Maxim Stoyanov pour son rôle dans le film russe « Timbres Postaux ».

Un certificat de reconnaissance pour la meilleure actrice a été remis à Alina Khuifanova pour son rôle dans le film russe « Timbres Postaux », réalisé par Natalia Nazarova. La meilleure actrice, Yara De Novaïs, a été récompensée pour son rôle dans le film brésilien « Malu », réalisé par Pedro Ferreira.

Enfin, le réalisateur Najmi Cengiz a reçu le prix Henri Barakat pour sa contribution artistique exceptionnelle pour son film turc « Aisha », et la réalisatrice Noha Adel pour son film égyptien « Le printemps entre en riant ».

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