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La violence gynécologique : une réalité à reconnaître
La violence gynécologique ne se limite pas à des actes de prédation sexuelle. Elle peut être plus subtile et difficile à identifier. Tout comme le violentomètre pour les violences conjugales, il est essentiel de sensibiliser le public à cette problématique.
Un outil essentiel : le baromètre des violences gynécologiques
Une association de sages-femmes, en collaboration avec un cabinet de conseil, a lancé un baromètre des violences gynécologiques. Outil simple et accessible, il classe les comportements des professionnels de santé, allant de la bientraitance à la maltraitance.
Quand solliciter de l’aide ?
Le baromètre incite les patientes à demander de l’aide dans divers cas, tels que :
- Propos déplacés ou sexuels du praticien.
- Imposition de la nudité sur la table d’examen.
- Examens effectués sans consentement explicite.
- Continuer l’examen malgré la douleur ou le désaccord de la patiente.
- Pratiques basées sur le chantage ou la menace.
- Gestes déplacés à caractère sexuel.
- Viol.
Appel à la vigilance
Le baromètre souligne les comportements nécessitant de la vigilance. Par exemple, si un praticien minimise les symptômes rapportés, tient des propos dévalorisants, ou n’informe pas correctement la patiente, il est important d’être attentif.
Un dialogue ouvert pour le changement
Les créatrices du baromètre ne souhaitent pas créer un climat de chasse aux sorcières. Elles espèrent que cet outil servira de levier de changement pour améliorer le dialogue entre patientes et professionnels de santé, et encourager des soins respectueux.
Selon Camille Tallet, Présidente de Périnée Bien-Aimé, « Ce baromètre donne une voix aux patientes et invite les professionnels à adopter des pratiques plus respectueuses. »