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Les présidents des 32 Centres hospitaliers universitaires (CHU) ont récemment tiré la sonnette d’alarme concernant la situation financière préoccupante de leurs établissements. Dans une lettre adressée au Premier ministre Michel Barnier, ils lui demandent de veiller à « préserver » leur capacité d’action.
Une situation financière alarmante
Les présidents ont qualifié cette situation de « financière inquiétante ». Selon leurs estimations, le déficit cumulé des CHU, qui était de 200 millions d’euros en 2021, pourrait atteindre environ 1,1 milliard d’euros en 2024. Ils soulignent que cette hausse est bien plus rapide que celle des autres hôpitaux publics. Parmi les signataires de cette lettre figurent des personnalités comme Anne Hidalgo (Paris), Christian Estrosi (Nice), Christophe Béchu (Angers) et Martine Aubry (Lille).
Des charges exceptionnelles en cause
Les responsables affirment que cette dégradation ne résulte pas d’une mauvaise gestion, mais plutôt de « nouvelles charges exceptionnelles » survenues alors que les établissements étaient déjà fragilisés par les conséquences de la crise Covid.
Conséquences sur la vie des citoyens
Les présidents des CHU mettent en garde contre les effets « majeurs » que cette dégradation financière pourrait avoir sur les projets de rénovation des infrastructures hospitalières, qui risquent d’être retardés ou même annulés. Ils soulignent que les financements manquants impacteront directement la prise en charge des patients et les équilibres économiques et sociaux des territoires.
Appel à l’arbitrage du gouvernement
Dans leur lettre, ils appellent à un « arbitrage » du Premier ministre pour garantir que, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), la capacité d’action des CHU soit préservée. Ils insistent sur l’importance des investissements nécessaires pour assurer l’avenir de ces établissements.