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La classe politique française exprime une vive opposition à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, récemment annoncé par Ursula von der Leyen. Les réactions des ministres et des agriculteurs soulignent les inquiétudes liées à cet accord qui pourrait avoir des répercussions significatives sur le secteur agricole français.
La réaction du gouvernement français
Emmanuel Macron, accompagné du gouvernement de Michel Barnier, a clairement manifesté son désaccord concernant l’achèvement des négociations sur cet accord, qui a eu lieu à Montevideo en Uruguay. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture démissionnaire, a déclaré que « rien n’est terminé », alors que son homologue au Commerce extérieur, Sophie Primas, a ajouté que l’annonce d’Ursula von der Leyen « n’engage pas les États membres ».
Les affirmations d’Ursula von der Leyen
Malgré les critiques, Ursula von der Leyen se félicite de la conclusion de cet accord. Elle a affirmé que la Commission européenne a bien entendu « les préoccupations » du secteur agricole et a intégré des « garanties » dans le traité. Selon elle, cet accord « bénéficiera aux deux parties » et apportera des « bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises », à condition qu’il soit approuvé.
La critique des partis politiques
La France insoumise a réagi en dénonçant ce qu’elle considère comme « le plus grand accord de libre-échange au monde conclu à marche forcée ». Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, a accusé Emmanuel Macron d’être « le complice de la mort du modèle agricole français ».
Les agriculteurs se mobilisent
Les agriculteurs sont également en émoi face à cet accord. Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, a qualifié cet accord de « coup de poignard » pour les agriculteurs français. La mobilisation est en cours dans le secteur, et des actions sont déjà annoncées pour faire entendre leurs voix avant que la situation ne s’aggrave.
Images de l’événement

Alors que les discussions se poursuivent au sein de l’Union européenne, le désaccord persistant de la France pourrait influencer l’avenir de cet accord de libre-échange. Les agriculteurs, soutenus par une partie de la classe politique, espèrent obtenir des garanties pour protéger leurs intérêts.