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Dans *Le Fantôme de Truman Capote*, Leila Guerriero nous entraîne sur la Costa Brava, dans le cimetière de Palamos, où elle se lance à la recherche de la tombe de Robert Ruark, un écrivain américain. Ce dernier, connu pour avoir influencé Capote, l’aura incité à se réfugier dans cette région pour y écrire son chef-d’œuvre, *De sang-froid*.
À la recherche de la vérité
La quête de Guerriero ne se limite pas à une simple recherche de sépulture. En découvrant la dernière demeure de Ruark, elle espère comprendre l’impact de ses séjours prolongés dans cette région entre 1960 et 1962 sur l’œuvre de Capote. Mais cette découverte suscite plusieurs interrogations : quel rôle Ruark a-t-il réellement joué dans la vie et l’écriture de Capote ?
Les défis de l’écriture non-fiction
Le récit de Guerriero met en lumière les difficultés inhérentes à l’écriture de non-fiction, un genre littéraire que Capote a magistralement illustré avec *De sang-froid*. Cette œuvre, considérée comme un modèle de narration non-fictionnelle, continue de fasciner près de soixante ans après sa publication. Guerriero, avec ses 57 ans, se positionne aujourd’hui comme l’une des grandes voix de ce genre, comme en témoignent ses autres ouvrages, tels que *Une histoire simple* et *Les Suicidés du bout du monde*.
Un regard sur la Costa Brava
La Costa Brava, avec ses paysages enchanteurs et son atmosphère tranquille, offre un cadre idéal pour explorer les complexités de l’écriture. Guerriero utilise ce décor pour réfléchir sur la solitude et l’isolement que Capote a ressentis tout au long de sa carrière, des thèmes récurrents qui résonnent dans son œuvre.
Une exploration littéraire
En substance, *Le Fantôme de Truman Capote* est plus qu’une simple biographie : c’est une exploration des défis de l’écriture, de la mémoire et des influences inattendues qui façonnent le parcours d’un écrivain. Guerriero parvient à capturer l’essence de Capote tout en naviguant à travers les méandres de sa propre quête d’identité littéraire.