Table of Contents
Depuis 2015, la teneur en sel des pains courants, notamment la baguette, a connu une réduction significative de 25 %. Cette baisse a été annoncée par les ministères de la Santé et de l’Agriculture, soulignant l’engagement de la filière boulangerie à répondre aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui vise une diminution de 30 % de la consommation de sel d’ici 2025.
Un effort collectif pour la santé publique
Cette amélioration résulte d’un accord collectif signé en mars 2022, impliquant artisans, meuniers et distributeurs. Selon un rapport de l’Observatoire de l’alimentation, la réduction du sel atteint également 18 % dans les pains complets et les pains de céréales depuis 2009. Néanmoins, des disparités demeurent, car les ministères précisent que plus de 80 % des pains courants et des pains de mie respectent les seuils en sel fixés par cet accord, tout en notant de fortes variations entre les régions et les circuits de distribution.
Engagement pour l’avenir
À la suite de cette évaluation, les signataires de l’accord se sont engagés à renforcer la sensibilisation de leurs adhérents afin de garantir le respect des seuils en sel. Les efforts doivent se poursuivre, notamment pour les pains de mie, qui doivent atteindre un seuil de 1,1 gramme de sel pour 100 grammes d’ici 2025.
Un enjeu majeur pour la santé des Français
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme national de l’alimentation et de la nutrition, lancé en 2019. Le pain est un des principaux contributeurs à l’apport en sel dans l’alimentation des Français, et représente donc une cible prioritaire pour diminuer l’incidence des maladies chroniques liées à la nutrition. Les ministères rappellent que réduire la consommation de sel est crucial pour prévenir des maladies graves telles que les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et les infarctus.