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La Suisse a récemment élargi ses sanctions contre la Russie et le Bélarus en ajoutant plusieurs dizaines de noms à sa liste de personnes physiques et morales, en lien avec la guerre en Ukraine.
Extension des Sanctions
Le Département fédéral de l’économie (DEFR) a annoncé que la Suisse a intégré les modifications décidées par l’Union européenne le 16 décembre dernier. Au total, 54 nouvelles personnes et 30 nouvelles entreprises et entités sont désormais soumises à des mesures strictes, incluant le gel des avoirs et l’interdiction de mise à disposition de ressources économiques. Ces personnes sont également interdites d’entrée en Suisse.
Cibles Principales des Sanctions
Les sanctions touchent principalement des membres de l’armée russe, des dirigeants d’entreprises opérant dans le secteur de l’énergie, ainsi que des individus responsables de la déportation d’enfants ou de la diffusion de désinformation. Le DEFR précise que ces mesures visent à maintenir la pression sur les responsables des actes violant les droits humains.
Entreprises et Secteurs Visés
Les 30 entreprises sanctionnées comprennent majoritairement des sociétés d’armement russes et des compagnies maritimes impliquées dans le transport de pétrole brut et de produits pétroliers russes. Ces actions font partie d’une réponse plus large de l’UE face à des « attaques hybrides » sur son territoire, perpétrées par des agents russes.
Impact sur le Transport Maritime
En outre, 52 navires sont désormais soumis à des restrictions maritimes significatives. Ces mesures concernent principalement des tankers de la « flotte fantôme » russe, qui transportent des hydrocarbures en violation des plafonds de prix, ainsi que des biens militaires et des céréales volées en Ukraine.
Sanctions à l’Encontre du Bélarus
Le DEFR a également répondu à la situation au Bélarus en ajoutant 26 personnes et deux organisations à sa liste de sanctions. Cela inclut des membres du pouvoir judiciaire et des responsables d’établissements pénitentiaires, liés à la répression de la société civile et des opposants politiques. Ces sanctions entreront en vigueur dès mardi.