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Les élections en Syrie semblent encore lointaines, selon les déclarations d’Abou Mohammed al-Joulani, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC). Dans un entretien récent, il a affirmé que l’organisation de nouveaux scrutins pourrait prendre un minimum de quatre ans.
Un processus complexe
Al-Joulani a souligné que la mise en place d’élections nécessite d’abord la réécriture de la Constitution, un processus qui pourrait durer de deux à trois ans. Il a également insisté sur l’importance d’effectuer un recensement de la population exhaustif, ce qu’il considère comme essentiel pour garantir la légitimité des élections.
Le contexte constitutionnel
La dernière constitution syrienne, adoptée en 2012, a été mise en place alors que le pays était en pleine guerre civile. Elle affirmait notamment l’appartenance de la Syrie au monde arabe et reconnaissait l’islam comme la religion du président. Depuis 1930, la Syrie a connu huit constitutions différentes, ce qui souligne la complexité de son paysage juridique et politique.
Relations internationales et reconstruction
Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nouveau gouvernement syrien a décidé de geler la Constitution et le Parlement pendant trois mois afin de préparer une transition. Un comité juridique a été formé pour examiner la Constitution et proposer des modifications nécessaires.
Al-Joulani vise également à établir des relations apaisées avec l’Iran, tout en insistant sur le respect de la souveraineté des deux pays. Il espère également obtenir la levée des sanctions américaines et privilégie une collaboration avec la Russie, soulignant les intérêts stratégiques partagés entre les deux nations.