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La ville de Nouakchott, capitale de la Mauritanie, est désormais décrite comme *“une Babel d’hommes et de femmes attendant leur opportunité”*. Avec sa position stratégique faisant face à l’Atlantique, la Mauritanie est devenue un point essentiel pour les migrants, étant *“le principal pays de départ vers les îles Canaries”*. Selon le quotidien espagnol El País, Nouadhibou, située à 500 kilomètres au nord de la capitale, est également un des principaux lieux d’embarquement.
Une diversité de parcours
Dans cette “Babel”, on trouve des individus aux histoires variées : Cheikh, *“un jeune Malien qui navigue entre les nids-de-poule des rues sablonneuses de Nouakchott avec son tuk-tuk”*, un groupe de Pakistanais *“bavardant à voix basse”*, ainsi qu’une femme congolaise qui, avec son bébé noué au dos, a fui les violences de son pays natal, la République démocratique du Congo.
Une hausse alarmante des arrivées
Selon le rapport bihebdomadaire du ministère espagnol de l’Intérieur, *“au cours de l’année 2024 et jusqu’au 15 décembre dernier, 43 737 personnes sont arrivées aux îles Canaries par voie maritime irrégulière”,* ce qui représente une augmentation de 18,6 % par rapport à la même période en 2023.
Une accélération en décembre
Le site d’information sénégalais Seneplus s’inquiète de ce *“record tragique”*, en mettant l’accent sur la situation des migrants qui continuent d’affluer vers les îles Canaries, particulièrement durant la période des fêtes.
Images des migrants aux îles Canaries
Des migrants secourus en mer arrivent dans le port de La Restinga, sur l’île canarienne d’El Hierro, en Espagne, le 4 février 2023.
