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Chiara Mastroianni, actrice française et maîtresse de cérémonie de la 76e édition du Festival de Cannes, a récemment évoqué son différend avec sa mère, Catherine Deneuve, survenu au début du mouvement #MeToo. Ce conflit a été déclenché par une tribune controversée publiée en 2018 sur la « liberté d’importuner ».
Un désaccord familial sur la liberté d’importuner
Dans une interview accordée au quotidien italien Corriere della Sera le 30 décembre, Chiara Mastroianni a exprimé ses ressentiments quant à cette tribune signée par sa mère. Elle a déclaré : « Elle s’est fait avoir ». Cette tribune, qui apparaissait comme une réponse à #MeToo, proposait une vision discutable sur les violences sexistes et sexuelles.
Rédigée par un collectif de cent femmes, elle affirmait que cette « liberté d’importuner » était « indispensable à la liberté sexuelle », une affirmation qui a suscité de vives réactions à l’époque.
Les réactions de Chiara Mastroianni
Chiara a admis avoir été « mortifiée » après avoir pris connaissance de cet article, déclarant : « Je lui ai dit : “Écoute, ça aurait été mieux si tu l’écrivais”, parce qu’elle écrit très bien. Pour moi, le texte est arrivé au mauvais moment et a été écrit avec les pieds, je ne pense pas que ce soit par des gens aussi bien intentionnés. En fait, je pense qu’elle s’est fait avoir sur ce coup-là. »
Une dispute révélatrice
Lors de cet échange familial, Chiara a relevé : « Cette histoire de sa foutue affiche mal écrite a fait l’objet d’une grosse dispute entre elle et moi. Mais nous n’avons jamais eu de disputes qui nous amènent à ne plus nous parler. Heureusement, nous avons eu des disputes, car certains parents n’admettaient même pas avoir une conversation honnête avec leurs enfants. »
Elle a souligné l’importance de pouvoir exprimer des désaccords, affirmant que cela témoigne d’une grande intelligence. Au sujet de la tribune, elle a insisté sur le besoin de remettre les choses dans leur contexte.
Les enjeux du mouvement #MeToo
Le texte controversé citait également les « dangers » du mouvement #MeToo, évoquant des cas de « justice expéditive », où des hommes ont été sanctionnés pour des gestes que certains pourraient considérer comme innocents. Chiara Mastroianni a mis en lumière la complexité de la situation, soulignant que des voix de sa génération ont pu vivre des expériences qui méritent d’être entendues dans ce débat.