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Le procès de Stéphane Plaza et la dyspraxie
Le 9 janvier 2025, le procès de l’animateur télévisé et agent immobilier Stéphane Plaza a mis en lumière la dyspraxie, un trouble neurologique encore trop peu connu. Plaza est actuellement jugé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin » vis-à-vis de deux anciennes compagnes.
Bien qu’il conteste les accusations, il a évoqué sa dyspraxie pour expliquer certains comportements, notamment la luxation des doigts d’une ancienne compagne. Il a déclaré : « Je ne contrôle pas ma force. Je suis dyspraxique et maladroit. »
Qu’est-ce que la dyspraxie ?
La dyspraxie, également appelée trouble d’acquisition de la coordination (TDC), est une altération neurologique touchant la planification et l’automatisation des gestes volontaires. Les fonctions cognitives et motrices des personnes affectées restent intègres, mais ne communiquent pas de manière efficace, entraînant des maladresses.
Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais les signes les plus courants incluent :
- Maladresse générale
- Difficultés motrices fines
- Fatigabilité accrue
- Troubles d’orientation dans l’espace
Impacts et prise en charge
Le diagnostic de la dyspraxie repose sur des bilans pluridisciplinaires. Une prise en charge précoce est cruciale pour limiter les impacts dans la vie quotidienne des personnes atteintes.
Des stratégies thérapeutiques incluent :
- Rééducation avec des professionnels qualifiés
- Aménagement scolaire et professionnel
- Sensibilisation de l’entourage
Causes potentielles
Les causes de la dyspraxie ne sont pas entièrement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle, tels que :
- Prématurité
- Antécédents familiaux
- Anomalies neurologiques
Entre 2 et 6 % des enfants d’âge scolaire sont concernés par ce trouble, d’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).