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Les zones à faibles émissions (ZFE) s’étendent cette année aux véhicules de Crit’air 3, interdisant leur circulation dans certaines métropoles. Ce dispositif exclut de fait les citoyens les moins fortunés, remettant en question le pacte social en France, selon Pierre Meurin, député RN du Gard.
Exclusion de 15 millions de véhicules
La France s’apprête à exclure 15 millions de véhicules des grandes villes. D’ici 2026, lorsque les nouveaux radars à lecture automatique de plaques d’immatriculation seront opérationnels, la situation pourrait devenir critique. Ces changements pourraient entraîner des amendes de 68 euros pour les automobilistes allant travailler, conduisant leurs enfants à l’école ou se rendant chez le médecin.
Comprendre les zones à faibles émissions
Une Zone à faible émission (ZFE) désigne un périmètre urbain et périurbain, instauré dans les métropoles de plus de 150 000 habitants. Dans ces zones, certains Français, principalement les plus modestes, n’ont plus le droit de circuler, sous peine de recevoir une amende de 68 euros pour les véhicules légers ou de 135 euros pour les poids lourds. Ces restrictions font des automobilistes des contrevenants de classe 3, simplement pour avoir exercé leur droit à la circulation.
Conséquences sur la société
Les conséquences des ZFE sont préoccupantes. Les études indiquent que la pollution de l’air cause entre 40 000 et 100 000 décès par an. Cela conduit à une stigmatisation des automobilistes, perçus comme des criminels à cause de leur impact sur la qualité de l’air. Cette situation crée une fracture entre les Français modestes, comme les agriculteurs et artisans, et les citadins, qui voient leur mode de vie menacé.
Une question de contrat social
Les ZFE interrogent profondément le contrat social en France. Elles font émerger une sécession géographique des élites, où les citoyens urbains se permettent d’interdire l’accès à ceux des zones rurales en invoquant la pollution. Cela remet en cause l’égalité d’accès aux ressources et services publics concentrés dans les centres urbains, laissant les plus modestes à l’écart.
Vers une solution sociale
Il est crucial de désamorcer cette bombe sociale. La modernisation naturelle du parc automobile et l’amélioration technologique des véhicules ont déjà permis une amélioration de la qualité de l’air. Les ZFE, en revanche, risquent de créer des divisions profondes au sein de la société française, en excluant les plus vulnérables des bénéfices de la métropolisation.