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Le 6 février 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a assisté à la saisie d’un deuxième avion appartenant au gouvernement vénézuélien sur le tarmac de l’aéroport de Saint-Domingue, en République dominicaine. Cette opération est survenue moins d’un an après la confiscation d’un premier avion vénézuélien.
Détails de la saisie
Cette saisie a eu lieu peu après la visite d’un émissaire de Donald Trump à Caracas. Les États-Unis continuent de ne pas reconnaître la réélection de Nicolas Maduro, qu’ils jugent entachée de fraude, selon l’opposition. Marco Rubio a déclaré sur X que cet avion était utilisé pour échapper aux sanctions américaines et pour le blanchiment d’argent, soulignant la détermination des États-Unis à tenir le régime de Maduro responsable.
Réactions et implications
Une source diplomatique à Caracas a qualifié cette saisie de marketing politique américain, notant que l’avion était immobilisé en République dominicaine depuis des mois. Marco Rubio, fervent opposant aux gouvernements de gauche en Amérique latine, a rappelé que l’implication des États-Unis dans ces affaires reste une question de sécurité nationale, notamment en raison des impacts de la crise vénézuélienne sur les pays voisins.
Contexte politique
Les autorités dominicaines avaient déjà saisi un premier avion vénézuélien en septembre 2024, en application des sanctions américaines. Depuis, les officiels vénézuéliens ont utilisé ces appareils pour des voyages internationaux, notamment vers les Émirats Arabes Unis, la Turquie et Cuba. Marco Rubio a également fait référence à la situation économique du Venezuela, qui, selon lui, entraîne une émigration massive de Vénézuéliens.
Les enjeux de la politique américaine
Marco Rubio a insisté sur le fait que le Venezuela reste une préoccupation pour la sécurité nationale des États-Unis. Malgré des sanctions, certaines licences pétrolières, comme celle de Chevron, continuent d’être en vigueur, permettant à Maduro de recevoir des fonds importants. La reconnaissance internationale de la réélection de Maduro reste divisée, la communauté internationale, dont l’Europe, ne soutenant pas sa légitimité.