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La question de l’indépendance de la Guadeloupe continue d’alimenter les débats politiques et sociaux. Les inquiétudes concernant l’avenir économique de ce territoire d’outre-mer soulèvent des enjeux cruciaux, notamment autour de la dépendance énergétique et des choix de développement fait par la France.
Les enjeux économiques de l’indépendance
Jean-Jacob Bicep, chef de l’Union populaire pour la libération de la Guadeloupe, souligne que « montrer que le territoire pourrait être un territoire viable économiquement et être indépendant économiquement, c’est un risque pour la France de perdre ce territoire ». Ce constat met en lumière la fragilité de la situation économique de la Guadeloupe et les implications que cela a pour son statut de département d’outre-mer.
La stratégie de la France
Selon Bicep, Paris « fait tout pour maintenir ce territoire sous sa coupe ». Cette assertion reflète une politique perçue comme protectrice mais qui pourrait s’avérer contraignante pour les habitants de l’île, qui aspirent à une plus grande autonomie. La gestion des ressources naturelles et la question de la souveraineté énergétique sont au cœur de ces préoccupations.
Les ressources énergétiques inexploitées
Le leader politique affirme que la Guadeloupe « peut être totalement indépendante du point de vue énergétique », notamment grâce à son potentiel en géothermie. Toutefois, il déplore que la France « n’a jamais voulu développer » ces énergies renouvelables, ce qui pourrait réduire la dépendance de la Guadeloupe vis-à-vis de l’Hexagone.

Perspectives d’avenir
Les discussions autour de l’indépendance de la Guadeloupe révèlent une volonté croissante de se distancier des structures coloniales. Les mouvements de décolonisation s’organisent pour faire entendre leur voix et explorer des voies vers une autonomie réelle, basées sur les ressources locales et une gestion indépendante.
