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Quatre policiers municipaux de Perpignan ont été placés en garde à vue ce jeudi 13 février en raison d’accusations d’agression sexuelle formulées à leur encontre. Cette interpellation fait suite à un incident survenu le 11 février lors d’une opération anti-drogue dans le quartier Saint-Mathieu. Le syndicat Force Ouvrière (FO) a rapidement dénoncé ces accusations qu’il qualifie de « fausses ».
Les accusations et l’enquête en cours
Les policiers sont accusés d’avoir commis des actes d’agression sexuelle lors de l’interpellation d’un jeune homme, né en 2002. Une plainte a été déposée, et le procureur a précisé qu’une enquête est en cours pour « agression sexuelle par une personne abusant de son autorité ». Un examen médical a révélé des traces d’agression sexuelle et a conclu à un jour d’Incapacité Totale de Travail (ITT).
Réactions au sein de la police municipale
Stéphane Maroselli, représentant de Force Ouvrière, a exprimé son indignation, affirmant qu’il y a un inversement des rapports de force entre la police et les délinquants. Il a déclaré : « On va plus croire les dealers que les policiers municipaux. Aujourd’hui, un policier qui fait son travail peut se retrouver en garde à vue face à un délinquant qui diffuse des mensonges. »
Le directeur de la police municipale, Philippe Rouch, a rappelé tous les agents présents sur le terrain en signe de soutien envers les collègues mis en cause. Il a souligné que ces derniers sont spécifiquement affectés à la lutte contre le trafic de drogue dans le quartier et qu’ils connaissent bien leur secteur d’opération.
Le maire et les autorités en ligne avec l’affaire
Le maire de Perpignan, Louis Aliot, a abordé cette affaire lors du conseil municipal, indiquant avoir pris contact avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour suivre l’évolution de la situation. Après avoir lu des extraits du communiqué de Force Ouvrière, il a assuré qu’il observait l’affaire de près.
Appel à la solidarité
Face à la gravité des accusations, Force Ouvrière appelle tous les agents de la police municipale de Perpignan à ne plus effectuer d’interventions sur le terrain tant que leurs collègues n’auront pas été innocentés et « leur honneur lavé ».