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Mardi 25 février, le premier ministre britannique, Keir Starmer, a effectué une annonce marquante à la Chambre des communes. Il a déclaré que les dépenses de défense du Royaume-Uni, actuellement fixées à 2,3 % du produit intérieur brut (PIB), seront augmentées à 2,5 % d’ici 2027. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions internationales croissantes.
Une augmentation stratégique
Le budget de la défense du Royaume-Uni, qui est déjà le plus élevé d’Europe après l’Allemagne, s’élevait en 2024 à 81,1 milliards de dollars (77 milliards d’euros), contre 86 milliards de dollars pour Berlin. Selon Keir Starmer, cette augmentation représente la « plus forte augmentation du budget militaire britannique depuis la fin de la guerre froide ». Il a également exprimé une « claire ambition » d’atteindre 3 % du PIB pour les dépenses militaires lors « du prochain Parlement », soit d’ici 2030.
Un changement de cap
Bien que le Labour ait promis pendant des mois d’atteindre 2,5 % du PIB pour les dépenses de défense, Keir Starmer avait jusqu’alors hésité à définir un calendrier précis. Le Trésor britannique souhaitait que ce niveau de dépenses ne soit pas atteint avant le début des années 2030. Cependant, le premier ministre a décidé d’accélérer le processus, en prévision de sa rencontre prévue avec Donald Trump, le 27 février.
Contexte international
Cette annonce survient peu après la visite d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche, où il n’a pas réussi à obtenir de garanties américaines concernant la sécurisation à long terme d’un accord de paix en Ukraine. Dans ce climat de tensions géopolitiques, l’augmentation du budget de défense pourrait viser à renforcer les capacités militaires du Royaume-Uni et à assurer une position stratégique sur la scène internationale.