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Une campagne audacieuse pour sensibiliser
Ça a le mérite d’être clair, explicite et sans équivoque. La Ligue contre le cancer a choisi d’aller droit au but pour sensibiliser au cancer colorectal et encourager le dépistage.
“Ce slogan provocateur vise à attirer l’attention et à encourager le dialogue autour du cancer colorectal”, explique la Ligue, en dévoilant son message choc : « Va chier. Dites-le à ceux que vous aimez, ça peut leur sauver la vie. Le dépistage du cancer colorectal, c’est simple, gratuit, ça prend une minute, ça se fait à la maison, et c’est tous les 2 ans à partir de 50 ans.
Mars bleu : mois de la sensibilisation
La Ligue contre le cancer lance ainsi, ce 1er mars, sa campagne “[mars bleu](https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/mars-bleu-cest-quoi-1057139)” pour sensibiliser au cancer colorectal. Le QR code présent sur l’affiche renvoie à cette nouvelle campagne de sensibilisation.
Un taux de participation préoccupant
L’association rappelle que le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer en France, avec environ 17 000 décès annuels. Elle regrette que, “malgré l’existence d’un dépistage organisé, seulement un tiers des personnes âgées de 50 à 74 ans y participent”.
“Ce faible taux de participation est préoccupant, car le dépistage précoce augmente considérablement les chances de survie”, insiste-t-elle. “Dépisté à temps, le cancer du côlon se soigne dans 90 % des cas”, martèle la Ligue.
Les symptômes à ne pas ignorer
Rappelons par ailleurs les symptômes qui doivent pousser à consulter rapidement :
- des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, transit perturbé, besoin pressant d’aller à la selle…) ;
- la présence de sang dans les selles (selles rouges ou noires) ;
- des symptômes généraux (perte de poids et fatigue inexpliqués, anémie, douleurs abdominales, fièvre…).
Notons que certains symptômes ne surviennent qu’une fois que le cancer évolue, et qu’ils sont peu spécifiques, donc susceptibles d’être attribués à d’autres pathologies. D’où l’importance du dépistage organisé dès 50 ans, et tous les deux ans.
