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Eduardo Bolsonaro, fils de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, a récemment fait parler de lui en annonçant son départ pour les États-Unis. Dans une vidéo publiée le 18 mars, il a déclaré qu’il prenait « congé » de son mandat de député fédéral pour fuir la justice brésilienne et demander l’asile, une décision qui a surpris de nombreux observateurs.
Les raisons de l’exil
Âgé de 40 ans, Eduardo Bolsonaro a justifié son choix par les actions d’Alexandre de Moraes, un juge du Tribunal suprême fédéral (TSF) qui mène des enquêtes contre l’extrême droite brésilienne. L’homme politique a accusé le magistrat de vouloir le faire emprisonner, déclarant : « Je ne me soumettrai pas au régime d’exception ni à ses sales ruses ! » Il n’a pas hésité à qualifier le juge de « psychopathe » et a comparé la police fédérale à la « Gestapo ».
Profil d’un homme politique controversé
Nostalgique de la dictature, misogyne et amateur d’armes, Eduardo Bolsonaro est souvent considéré comme le fils qui ressemble le plus à son père. Surnommé « Numéro 3 » car il est le troisième de la fratrie, il était perçu comme un potentiel successeur de Jair Bolsonaro, qui a été condamné à une inéligibilité de huit ans pour ses attaques contre le système démocratique brésilien. En conséquence, il est interdit de se présenter à l’élection présidentielle de 2026.
Conséquences de cette décision
Eduardo Bolsonaro a déjà passé plusieurs semaines aux États-Unis et envisage de rester là-bas pour échapper à la justice brésilienne. Ce départ marque une nouvelle étape dans une carrière politique tumultueuse, alors que les tensions entre les partisans de l’extrême droite et le système judiciaire brésilien continuent de croître.