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La Semaine Sainte, avec ses rituels et traditions, soulève des réflexions profondes sur l’identité collective et la spiritualité des communautés. En cette période, il est crucial d’interroger le rôle des cofradías au sein de la société contemporaine.
Une réflexion sur l’identité et la spiritualité
La Bible, à travers ses récits, porte un message toujours d’actualité. En écoutant la lecture du Livre de l’Éxode, on ne peut s’empêcher de se demander combien, au sein des cofradías et de leurs satellites, se sont élevés comme le centre de tout, se proclamant « Ego sum ». Rappelons-nous que Dieu a dit à Moïse : « Je suis celui qui suis ». Ce « Je suis » a résonné à travers les âges, d’abord dans la voix du Père, puis dans celle du Fils qui s’est présenté dans toute sa plénitude.
Les cofradías et leur impact sur la société
La pertinence des hermandades dans toutes les strates de la société, que ce soit dans une grande capitale ou un petit village, mérite une attention particulière. Chaque jour, la réalité remet en question la Semaine Sainte. Néanmoins, il existe toujours des lueurs d’espoir, même au milieu des tempêtes qui nous affectent pendant cette période de Carême. Il est essentiel de se demander dans quelles mains nous nous trouvons. Les politiciens, souvent perçus comme un reflet de notre société, ne peuvent pas être attendus pour offrir une différence significative au sein des cofradías.
Des changements nécessaires
La situation pré-Carenza a été marquée par l’instauration d’une junta gestora chez les Panaderos, un événement attendu mais redouté par beaucoup. Si certains avaient mis de côté le « Je suis » au profit d’un « nous », la dynamique aurait été différente. Cependant, l’influence du « yo soy » dans le milieu des cofradías est largement répandue, avec des figures dominantes qui priment sur l’image, la confrérie et l’équipe. La hiérarchie au sein des groupes est distincte de la soumission aux exigences de la rue, et même les costaleros, se définissant par le pluriel « Nous sommes », subissent cette pression.
Un appel à la vigilance
Au fil des réflexions, d’autres figures apparaissent : des membres de comités, des musiciens de bandas, des pasteurs, et les nouveaux vestidores qui, au lieu de gérer les images, semblent parfois oublier la gratitude de les servir. Bien que cette attitude ne soit pas généralisée, elle reste une mise en garde. Lorsqu’un « Je suis » résonne, il est important de rester vigilant.