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La théorie fascinante : notre univers serait un trou noir en rotation

by Sara
La théorie fascinante : notre univers serait un trou noir en rotation

Une émission récente a mis en lumière une observation intrigante sur le comportement des galaxies lointaines, donnant une nouvelle dimension à une théorie audacieuse : et si notre univers était en réalité un trou noir en rotation ? Ce concept, qui pourrait bouleverser notre compréhension cosmologique, trouve un écho dans les données récentes recueillies grâce au télescope spatial James Webb.

Des galaxies qui tournent dans le même sens : un mystère à élucider

Lior Shamir, astrophysicien à l’Université d’État du Kansas, a étudié le sens de rotation de 263 galaxies très éloignées, datant de l’Univers primordial. Contre toute attente, il a constaté que plus des deux tiers tournent dans une direction unique, alors qu’un tiers seulement prend le sens inverse.

« Nous nous attendions à une distribution équilibrée, soit 50/50 », a-t-il déclaré, soulignant que cette observation, bien que statistiquement insuffisante pour une conclusion définitive, soulève une question fascinante.

Deux hypothèses pour expliquer cette asymétrie

Plusieurs explications sont envisagées :

  • Un biais possible dû au nombre limité de galaxies observées ou à la rotation de la Voie Lactée elle-même, qui pourrait influencer notre perception.
  • Une véritable préférence dans le sens de rotation des galaxies primordiales, ce qui constituerait une découverte majeure.

Pour trancher, il faudra multiplier les observations et affiner les analyses, mais cette deuxième hypothèse s’inscrit parfaitement dans le cadre d’une théorie cosmologique peu conventionnelle : la cosmologie des trous noirs.

La cosmologie des trous noirs : une idée fascinante

Un trou noir est une région de l’espace où la densité de matière est si intense que la gravité empêche toute sortie, même celle de la lumière. Ce concept, initialement théorisé à la fin du XVIIIe siècle, s’est solidifié au XXe siècle et s’est confirmé avec de nombreuses observations.

Aujourd’hui, on sait que les trous noirs sont omniprésents dans l’Univers. Toute étoile massive finit par devenir un trou noir, avec des tailles variant de quelques kilomètres à plusieurs milliards de kilomètres. Par exemple, le trou noir au centre de la Voie Lactée mesure environ 12 millions de kilomètres de diamètre, tandis que le plus grand connu atteint près de 190 milliards de kilomètres.

Ces objets sont considérés comme des sphères dont l’intérieur échappe à notre réalité observable. Certains chercheurs avancent que chaque trou noir pourrait être un univers à part entière, dans une structure emboîtée à la manière de poupées russes.

Notre univers : un trou noir parmi d’autres ?

La théorie suggère que notre propre univers pourrait être un trou noir englobé dans un monde plus vaste. Cette idée repose sur la similitude des équations décrivant la naissance de l’univers et la formation d’un trou noir.

Dans les années 1970, une coïncidence remarquable a été remarquée : un trou noir ayant la même densité que notre univers — environ un atome tous les 4 mètres cubes — aurait une taille comparable à celle de notre univers observable, soit environ 50 milliards d’années-lumière.

Une théorie en plein renouveau face aux défis cosmologiques

Malgré son aspect marginal, cette théorie gagne du terrain face aux limites du modèle cosmologique standard, notamment les énigmes de la matière noire et de l’énergie sombre. Une communauté de chercheurs explore activement cette piste, proposant par exemple que l’énergie sombre résulterait de matière externe tombant dans le trou noir qu’est notre univers, accélérant ainsi son expansion.

Récemment, un chercheur de l’université de Bologne a démontré que l’intérieur d’un trou noir pourrait se comporter comme un univers autonome, avec ses propres dimensions spatiales, temporelles et lois physiques.

La rotation galactique, un indice du passé de l’univers

Si cette théorie est correcte, notre univers serait né en rotation, transmettant ce mouvement aux premières galaxies. L’asymétrie observée par Lior Shamir dans le sens de rotation des galaxies primordiales pourrait ainsi constituer la première preuve observationnelle soutenant la cosmologie des trous noirs.

Cette piste ouvre la perspective d’un « au-delà » cosmique, un univers plus vaste dans lequel le nôtre serait contenu. Une hypothèse spéculative, mais porteuse d’une imagination scientifique fascinante.

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source:https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-l-actu-du-mardi-06-mai-2025-4188925

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