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Un conseiller d’État du canton de Berne a suscité l’indignation en exprimant sa satisfaction que la guerre en Ukraine se poursuive, évoquant un impact supposé positif sur le secteur du bâtiment. Face à la polémique, il a rapidement présenté ses excuses.
Des propos controversés lors d’une cérémonie officielle
Lors de la cérémonie de la pose de la première pierre du futur Campus universitaire de Bienne, le conseiller d’État Christoph Neuhaus, responsable des travaux publics et des transports dans le canton de Berne, a été interrogé par la chaîne suisse SRF. En marge de cet événement marquant, il a tenu des propos qui ont fait grand bruit. Selon lui, il serait préférable que le conflit en Ukraine ne s’achève pas immédiatement : « Je suis également heureux que la guerre en Ukraine ne soit pas encore terminée. Si l’on commence à reconstruire là-bas, les coûts de construction augmenteront considérablement… »
Une réaction immédiate face au tollé
Ces déclarations ont provoqué une vive réaction, le conseiller d’État étant accusé de cynisme et d’un manque flagrant d’empathie envers les victimes du conflit. Les autorités cantonales bernoises ont rapidement condamné ses propos. Le service de presse du gouvernement s’est dissocié de ces paroles, insistant sur le fait qu’elles ne reflètent pas la position officielle. De son côté, Christoph Neuhaus a reconnu avoir fait une « déclaration extrêmement malheureuse » et a présenté publiquement ses excuses.
Contexte du projet universitaire
Le Campus de Bienne, dont la première pierre a été posée lors de la cérémonie, est un projet ambitieux prévu pour ouvrir dans environ trois ans. Ce complexe universitaire a déjà connu divers retards et une controverse liée à des surcoûts importants, ce qui alimente le débat sur la gestion des fonds publics et la planification des infrastructures dans la région.