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La déclaration d’impôts pour l’année 2025 se profile à l’horizon, avec une échéance dans un mois pour déclarer les revenus perçus en 2024. Cette édition s’annonce marquée par plusieurs nouveautés et ajustements qui risquent de perturber les habitudes des contribuables. Parmi ces changements, revalorisation du barème, nouvelles taxes et exonérations spécifiques viennent modifier en profondeur la manière de déclarer ses revenus. Ces modifications sont loin d’être anodines, surtout pour les propriétaires immobiliers.
Un impact majeur pour les propriétaires : la taxe d’habitation et la taxe sur les logements vacants
La déclaration d’impôts 2025 introduit de nombreux changements, notamment pour les propriétaires. Ceux-ci doivent en effet s’acquitter d’impôts liés à la nature de leurs biens immobiliers et aux revenus qu’ils génèrent, une situation souvent complexe. La question récurrente reste : devront-ils encore payer la taxe d’habitation ou la taxe sur les logements vacants ?
L’année précédente a été particulièrement difficile pour ces contribuables, confrontés à une taxe souvent injustement appliquée, provoquant un mécontentement généralisé. La Cour des comptes avait souligné dans un rapport publié à la mi-janvier que la mise en œuvre de cette déclaration avait été un fiasco, révélant que plus d’un million de contribuables avaient été imposés à tort à la taxe d’habitation ou à la taxe sur les logements vacants. Une situation délicate que le gouvernement espère corriger cette année.
La nouvelle déclaration : des informations à renseigner avec précision
Face aux dysfonctionnements constatés, le gouvernement a décidé d’apporter des corrections majeures. Pour la déclaration d’impôts 2025, des mentions précises seront désormais obligatoires, notamment sur les caractéristiques du logement (adresse, nature et surface). Mais les informations demandées ne s’arrêtent pas là.
Il faudra également indiquer le nouvel usage du bien, que vous en réserviez la jouissance personnelle ou qu’il soit occupé par un tiers, ainsi que le mode d’occupation (occupation à titre gratuit ou location). UFC-Que-Choisir précise que les contribuables propriétaires devront aussi fournir des détails sur :
- Le type de location conclue (location nue, meublée, à usage professionnel, saisonnière, loi de 1948, logement social)
- Les dates de début et, éventuellement, de fin d’occupation
- L’identité des occupants (hors locations saisonnières)
- Le cas échéant, l’identité du gestionnaire de la location
Déclaration d’impôts : une échéance à ne pas manquer
Ces nombreuses modifications peuvent sembler complexes, mais il est essentiel de rester vigilant. Si aucun de vos biens n’est concerné par ces changements, vous n’aurez rien à modifier. En cas de doute, il est fortement recommandé de consulter les informations disponibles sur la plateforme officielle des impôts.
La déclaration en ligne est facilitée grâce à un formulaire prérempli avec les données administratives connues, telles que l’adresse, la nature et la surface des biens immobiliers. Elle regroupe aussi l’ensemble des biens détenus par le contribuable, comme le rappelle UFC-Que-Choisir.
En revanche, pour ceux qui ne maîtrisent pas les outils numériques, il faudra remplir manuellement ces informations et envoyer autant de formulaires que de biens possédés. Il est impératif de respecter la date limite du 1er juillet pour déposer sa déclaration. Tout retard expose à une amende minimale de 150 euros par bien immobilier concerné.