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Le monde du handball français perd une de ses figures emblématiques. Denis Lathoud, l’un des piliers des « Barjots » et champion du monde en 1995, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 59 ans, des suites d’un cancer du sang. Son décès a été confirmé par ses proches et plusieurs personnalités du handball, dont Éric Quintin, ancien coéquipier, et Philippe Bana, président de la Fédération française de handball.
Une carrière exceptionnelle au service du handball français
Né le 13 janvier 1966 à Lyon, Denis Lathoud a marqué le handball français par son charisme et ses performances. Arrière gauche de grande taille (1,98 m), il a incarné la génération dorée des Bleus, sous la direction de Daniel Costantini, menée notamment à la victoire en championnat du monde en 1995. Membre de l’équipe nationale pendant de nombreuses années, il totalisait 164 sélections et a décroché une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, ainsi que deux titres de champion de France, notamment avec Vénissieux en 1992.
Une vie consacrée au handball
Après une carrière de joueur marquée par ses passages à Vénissieux, Nîmes, le PSG-Asnières, et d’autres clubs comme Ivry, Marseille, et le club italien de Forst Brixen, Denis Lathoud s’est reconverti entraîneur. Il a notamment dirigé l’équipe de Dijon en deuxième division, mais aussi des équipes en Tunisie, dont l’Espérance sportive de Tunis, avec laquelle il a remporté deux titres en 2016 et 2017. Son impact ne se limitait pas au terrain : il a été considéré comme un modèle de dévouement, de leadership et d’engagement pour le handball national et international.
« Toute ma vie est marquée par le handball », confiait-il en 2019 au site de la Fédération française, illustrant son attachement profond à cette discipline.
Homages et témoignages
La disparition de Denis Lathoud a suscité une avalanche d’hommages. Philippe Bana, président de la Fédération française de handball, a déclaré : « Le roc nous quitte. Repose en paix frère. Tout le handball adresse ses condoléances à la famille. » Son ancien coéquipier Éric Quintin a quant à lui exprimé sa tristesse : « Bon trip notre ami, merci de t’avoir connu, d’avoir tant partagé, de nous être aimés, tu nous manques grave. » La tristesse est immense dans la communauté du handball, qui se souvient d’un homme ayant marqué l’histoire de ce sport en France.