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À l’approche de la Conférence mondiale sur le climat (COP30) prévue à Belem, au Brésil, des inquiétudes grandissent quant à la capacité d’accueil de la ville et à la participation des pays du Sud. Les prix exorbitants des hôtels, atteignant jusqu’à 4 000 euros par nuit, soulèvent des interrogations sur l’accessibilité de cet événement majeur.
Des prix prohibitifs pour les délégations
Les tarifs des chambres d’hôtel à Belem pourraient compromettre la participation des délégations venues des nations moins riches. Selon le quotidien économique « Valor », il existe un risque que cet événement se transforme en « COP des élites », limitant ainsi la voix des pays les plus touchés par le changement climatique.
Une organisation logistique remise en question
« Va-t-on pouvoir se loger à Belem ? » Cette question a été sur toutes les lèvres lors des négociations préalables à la COP30 qui se sont tenues à Bonn, en Allemagne. À quelques mois de la conférence, la ville semble mal préparée pour accueillir les nombreux participants attendus du 10 au 21 novembre. L’inquiétude grandit face aux défis logistiques à surmonter.
Réactions des représentants des pays insulaires
Anne Rasmussen, négociatrice en chef pour l’Alliance des petits États insulaires (Aosis), a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse à Bonn. Elle a déclaré : « Nous espérons être pleinement représentés à Belem, mais c’est pour l’instant un défi ». Cette déclaration souligne les incertitudes qui pèsent sur la capacité des délégations à participer efficacement à l’événement.
Dans une lettre adressée au président de la COP30, Ilana Seid, présidente de l’Aosis, a évoqué sa « profonde inquiétude », précisant que de nombreuses délégations ne savaient pas si elles pourraient assister à la COP en raison des coûts prohibitifs et du nombre insuffisant de chambres d’hôtel.
Vue de Belem