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La Bourse de Paris devrait ouvrir sans grande tendance ce mardi matin, les investisseurs abordant le second semestre dans l’attente de nouveaux signaux du marché.
État du marché parisien
Vers 8h15, le contrat futur sur l’indice CAC – échéance juillet – s’adjuge 11 points à 7 682 points, indiquant un début de séance stable ou en légère hausse.
Le marché parisien a connu un parcours positif mais heurté au cours des six premiers mois de l’année. Avec un gain d’environ 4%, le CAC a performé moins bien que le S&P 500 (+5%), et a largement sous-performé le DAX, qui a bondi d’environ 20% sur la même période.
Facteurs influençant le marché
Les six premiers mois de l’année ont été marqués par des événements significatifs, notamment les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump, le conflit entre Israël et l’Iran et le développement continu de l’intelligence artificielle, avec l’émergence de DeepSeek.
Dans ce contexte tendu, l’or, considéré comme un actif refuge, a réalisé la meilleure performance sur les marchés financiers, enregistrant une progression de près de 30% sur le premier semestre.
Attentes des investisseurs
Les acteurs du marché se tournent désormais vers la publication du rapport sur l’emploi de juin, attendu jeudi, ainsi que vers la saison des résultats qui débutera dans deux semaines. À plus long terme, les investisseurs espèrent voir la signature d’accords commerciaux entre les États-Unis et leurs principaux partenaires, et éventuellement des informations sur le successeur de Jerome Powell à la tête de la Fed.
Publications économiques à suivre
Dans la matinée, les investisseurs suivront la publication des indicateurs PMI manufacturiers définitifs pour le mois de juin. Ces chiffres devraient confirmer le manque de dynamisme de l’activité en zone euro, une légère croissance du secteur industriel étant freinée par la stagnation du secteur des services.
Aux États-Unis, l’ISM manufacturier, attendu dans l’après-midi, devrait se rapprocher de la barre des 50 points, marquant un statu quo après trois mois de contraction. Les analystes de Danske Bank soulignent que, depuis la fin de la pandémie de Covid, les investisseurs semblent moins préoccupés par la faiblesse du secteur manufacturier.
Risques futurs
Ce phénomène pourrait persister, bien qu’il existe un risque que la faiblesse du secteur industriel affecte finalement le secteur des services. Si tel était le cas, cela pourrait créer les conditions d’un ralentissement marqué, voire d’une récession potentielle, préviennent les experts.
Performances américaines
Wall Street a débuté la semaine sur une note légèrement positive, permettant au S&P 500 et au Nasdaq d’inscrire de nouveaux records. À la clôture, le Dow Jones a progressé de 0,6%, le S&P 500 de 0,5% et le Nasdaq de 0,4%.
Il convient de noter que Jerome Powell, président de la Fed, ainsi que Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, doivent s’exprimer cet après-midi lors du forum de Sintra, l’équivalent européen du célèbre symposium de Jackson Hole de la Réserve fédérale américaine.