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Le 4 juillet 2025, 45 dirigeants européens, dont de nombreuses figures emblématiques de l’économie française, ont exprimé leurs préoccupations concernant l’AI Act, le règlement proposé par l’Union européenne visant à garantir une intelligence artificielle digne de confiance. Ils sollicitent un moratoire de deux ans pour mieux définir les contours du texte, affirmant que cela est essentiel pour la compétitivité de leurs entreprises face aux États-Unis et à la Chine.
Appel à une pause dans l’application de l’AI Act
Parmi les signataires de cette lettre adressée à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, se trouvent des leaders de grandes entreprises comme Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, et Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas. D’autres noms notables incluent Philippe Corrot (Mirakl), Guillaume Faury (Airbus), Maurice Lévy (Publicis), Arthur Mensch (Mistral) et Patrick Pouyanné (TotalEnergies).
Raisons évoquées pour le moratoire
Les dirigeants estiment que cette « pause » permettra une mise en œuvre plus raisonnable des obligations imposées par l’AI Act aux entreprises. Ils soulignent également la nécessité de simplifier les nouvelles règles afin de favoriser l’innovation et d’envoyer un message clair aux investisseurs mondiaux sur la volonté de l’Europe d’améliorer son cadre réglementaire.
Réaction de Bruxelles
Face à cette demande, la Commission européenne a déjà reporté l’application de certains aspects de l’AI Act, signalant ainsi une volonté de prendre en compte les préoccupations des entreprises. Ce report pourrait donner aux entreprises le temps nécessaire pour se préparer à une législation qui pourrait transformer le paysage technologique en Europe.