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Les plages de Vendée ne voient plus la présence de vendeurs ambulants cet été, une décision prise par les maires des communes du littoral afin de protéger les commerces locaux. Cette interdiction soulève de vives discussions, certains professionnels considérant ces vendeurs comme une concurrence déloyale.
Une interdiction contestée
Les vendeurs ambulants, qui parcourent les plages vendéennes avec leurs chariots pour offrir des friandises aux vacanciers, sont désormais sous le coup d’une interdiction municipale. Cette décision a été motivée par le souhait de soutenir les commerçants établis, qui investissent des milliers d’euros chaque année pour leur activité sur la plage.
Réactions des vacanciers
Malgré la décision des autorités, la présence des vendeurs ambulants était souvent saluée par les vacanciers. Une vacancière a exprimé sa satisfaction : « C’est très pratique, voilà, et puis les enfants sont ravis. » Un autre a ajouté : « On sort de l’eau, hop, on tombe dessus, c’est très bien. »
Les enjeux économiques pour les commerçants
Les restaurateurs et commerçants établis dénoncent la concurrence des vendeurs ambulants. François Moinardeau, gérant du restaurant Le Moaï, a déclaré : « Les jours où ils ont été présents sur la plage, la vente à emporter, on en fait quasiment plus. » Il souligne également que ces vendeurs ciblent les clients directement sur leurs serviettes, rendant leur offre plus attrayante.
Sanctions et contestations
Les vendeurs ambulants risquent une amende minimum de 38 euros par interpellation, avec des sanctions potentielles allant jusqu’à la saisie de leurs marchandises. Jefferson Fertel, gérant de la société « Oh Pirate ! », a pour sa part décidé de continuer à se rendre sur les plages malgré l’interdiction, arguant qu’elle contrevient à ses droits fondamentaux : « C’est une interdiction générale qui va à l’encontre de mes libertés fondamentales. »
La position de la mairie
Du côté de la mairie des Sables d’Olonne, on précise que l’entreprise n’a pas soumis de demande pour une concession cet été. Nicolas Chénéchau, 1ᵉʳ adjoint au maire, a déclaré : « On n’a rien contre les commerces ambulants, mais une fois qu’on a un arrêté avec des règles précises, il doit s’appliquer à tout le monde. »
Actions en justice
Face à cette situation, l’entreprise a engagé des actions en justice pour contester les arrêtés municipaux. Un premier recours a été rejeté, mais deux autres procédures sont en cours, dans le but de pouvoir poursuivre son activité sur les plages de Vendée.