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Face à une augmentation préoccupante des agressions à l’encontre du personnel médical, la Deutsche Krankenhausgesellschaft (DKG) et la Bundesärztekammer en Allemagne appellent à des sanctions plus sévères et à la mise en place d’un système de signalement amélioré. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la sécurité dans les hôpitaux et les cabinets médicaux.
Appel à des sanctions renforcées
Selon Gerald Gaß, président de la DKG, il est impératif que l’État envoie un message clair : « Malgré les longues attentes aux urgences et les processus complexes dans les hôpitaux, la violence est totalement inacceptable et ne doit pas être tolérée. » Il souligne que les agresseurs de personnel hospitalier devraient être sanctionnés de la même manière que ceux qui attaquent des pompiers et des secouristes.
Nouvelles mesures de sécurité dans les établissements de santé
Pour lutter contre l’augmentation de la violence verbale et physique, les hôpitaux et les cabinets médicaux adoptent des mesures de sécurité. Ce soutien comprend des services de sécurité, des formations à la désescalade et des modifications architecturales. Par exemple, seuls des agents de sécurité formés seront en contact direct avec les patients dans les zones d’attente des urgences.
Constat alarmant des agressions
Une enquête récente révèle que 73 % des hôpitaux ont constaté une augmentation modérée à importante des agressions. Environ la moitié d’entre eux mentionne que les services d’urgence sont particulièrement touchés, les agressions visant principalement les infirmières. Pour remédier à cette situation, des points de contact ont été créés pour permettre aux victimes de signaler les incidents.
Soutien financier nécessaire
Gerald Gaß a également demandé un soutien financier pour les hôpitaux afin de les aider à couvrir les coûts des mesures de sécurité. Actuellement, ces établissements doivent assumer seuls les dépenses liées aux services de sécurité, ce qui représente un fardeau financier supplémentaire.