Table of Contents
Le solde des échanges agroalimentaires français a atteint, en mai, un déficit de 432 millions d’euros, un niveau record depuis vingt-cinq ans. Alors que les ventes de vins et de spiritueux continuent d’être le principal moteur des exportations agroalimentaires, ce chiffre met en lumière les défis croissants auxquels fait face le secteur.
Un déficit alarmant
En mai, le solde des échanges agroalimentaires a basculé dans le rouge, atteignant un déficit de 432 millions d’euros. Selon les données publiées par le ministère de l’Agriculture, ce montant est le plus élevé enregistré en 25 ans. En mai 2024, la balance commerciale agroalimentaire était légèrement excédentaire, avec un surplus de 11 millions d’euros.
Les causes du déficit
Le principal facteur contribuant à ce déficit est l’augmentation des importations de cacao et de produits chocolatés. En effet, l’explosion des prix de la poudre de cacao, qui a presque doublé en un an, combinée à des pénuries d’approvisionnement, a significativement alourdi la facture. De plus, la hausse des prix du café, également spéculatif, a aggravé la situation.
Les achats de cacao et de café en tant que matières premières ont donc ajouté près de 100 millions d’euros au déficit du mois de mai, portant le montant total à 259 millions d’euros.
Impact sur le secteur agroalimentaire
Cette situation soulève des inquiétudes quant à la santé future de l’industrie agroalimentaire française. Les producteurs doivent faire face à des coûts croissants, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l’offre et les prix au consommateur. Les ventes de produits agroalimentaires français, bien que robustes, doivent naviguer dans un environnement économique de plus en plus complexe.
Illustration de la situation