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Donald Trump arrive vendredi en visite privée en Écosse, la terre natale de sa mère, Mary Anne MacLeod, qui a grandi sur une île pauvre avant d’émigrer à 18 ans aux États-Unis, où elle a connu une ascension sociale fulgurante.
Un séjour marqué par le golf
Pendant son séjour, l’ancien président américain va inaugurer son troisième parcours de golf écossais, dans le nord-est de cette nation du Royaume-Uni. « C’est bon d’être à la maison », avait-il proclamé en atterrissant en Écosse lors d’une précédente visite en 2023. « C’était la patrie de ma mère », avait-il souligné.
Les origines de Mary Anne MacLeod
Mary Anne MacLeod est née en 1912 sur l’île de Lewis, dans les Hébrides extérieures, au nord-ouest de l’Écosse. Elle a grandi dans le petit village de Tong, où Donald Trump s’est rendu brièvement en 2008 pour prendre une photo devant la maison familiale. Cette maison, bien que modernisée, demeure simple, avec un crépis gris clair et un toit d’ardoise, située à environ 200 mètres de la mer.
Un parcours de vie remarquable
Le grand-père maternel de Trump était pêcheur selon des documents locaux. Mary Anne MacLeod a été le dixième enfant de la famille. Sa langue maternelle était le gaélique et elle a appris l’anglais à l’école. La vie sur Lewis était difficile, surtout après la Première Guerre mondiale, ce qui l’a poussée, comme beaucoup d’autres Écossais, à s’embarquer à Glasgow en 1930 à bord du SS Transylvania pour rejoindre New York.
La rencontre avec Fred Trump
Le destin de Mary Anne bascule lorsqu’elle rencontre Fred Trump lors d’une soirée. Le couple se marie en janvier 1936 dans le quartier huppé de l’Upper East Side à Manhattan. Mary Anne obtient la nationalité américaine en 1942. Pendant que Fred construit un empire immobilier à New York, elle s’implique dans des œuvres caritatives. Même à un âge avancé, elle se déplaçait en Rolls-Royce rose pour s’occuper des affaires familiales.
Un héritage partagé
Donald Trump a souvent partagé de rares confidences sur sa mère, la décrivant comme « d’une grande beauté » et « l’une des personnes les plus justes et charitables ». En 2018, Theresa May, alors Première ministre britannique, avait même offert à Trump l’arbre généalogique de ses ancêtres écossais. Sur l’île de Lewis, le nom de MacLeod est très courant, et les habitants se souviennent de Mary Anne, qui revenait régulièrement jusqu’à sa mort.
Réactions locales
Cependant, tous les habitants ne portent pas le président américain dans leur cœur. En avril, une banderole anti-Trump a été vue à Stornoway, dénonçant son nom. Bien que les autorités locales aient demandé à ce que cette banderole soit retirée, elle a circulé à travers l’île, invitant les résidents à y apposer leur signature.