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Richard Mille, célèbre horloger et passionné de course automobile, a annoncé l’ouverture d’un musée automobile au Mans en 2026. Le musée promet d’être un espace vivant et interactif, rendant hommage à l’histoire des courses automobiles.
Un musée vivant au Mans
Richard Mille, âgé de 74 ans, s’est exprimé avec enthousiasme lors d’une récente interview : _« Ce sera le plus beau musée de la course automobile au monde ! »_ Situé dans l’enceinte du circuit des 24 Heures du Mans, ce musée sera cofinancé par l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) et Richard Mille lui-même, représentant un investissement de plus de 20 millions d’euros.
Le musée sera inauguré en juin 2026 et accueillera environ 120 voitures, dont une partie de la collection personnelle de Mille. Les visiteurs pourront s’asseoir dans certaines voitures, photographiant leurs enfants à bord, garantissant ainsi une expérience immersive.
Un parcours passionnant
La passion de Richard Mille pour les voitures a commencé dès son enfance, lorsqu’il assistait aux courses de côte avec ses amis. À 16 ans, il découvre le Grand Prix de Formule 1 de Monaco, un événement qui marque un tournant dans sa vie. Avec ses premiers revenus, il achète une Berlinette Alpine A110, posant ainsi les bases d’une collection unique.
Au fil des années, il a constitué une écurie impressionnante de 200 véhicules, incluant des modèles emblématiques comme la BRM de Graham Hill et la Matra d’Henri Pescarolo. Ces voitures, souvent associées à des pilotes légendaires, sont des témoins de l’âge d’or de la course automobile, des années 1960 aux années 1980.
Une passion partagée
Richard Mille ne se contente pas d’admirer ses voitures, il a également été un pilote actif jusqu’à une grave sortie de route survenue il y a trois ans. En tant que sponsor principal de plusieurs événements automobiles, il soutient notamment le Le Mans Classic, le plus grand rassemblement de voitures anciennes au monde.
Le lien entre sa passion pour les voitures et son entreprise horlogère est fort. _« Il y a beaucoup de traits communs entre l’horlogerie et l’automobile, comme la résistance aux frottements et l’absorption des chocs »_, explique-t-il. Ses montres intègrent même des matériaux issus de la Formule 1, soulignant ainsi l’interconnexion entre ces deux univers.
Un héritage à préserver
Mille, qui vient de Draguignan, envisageait de créer sa propre marque de voitures de course si l’occasion se présentait. Aujourd’hui, il a transmis sa passion à son fils, lui faisant promettre de ne jamais vendre une seule voiture de sa collection. Ce père de sept enfants est fier de n’avoir jamais revendu aucune de ses précieuses automobiles.
