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Les aliments à privilégier pour réduire le cholestérol

by Sara
Les aliments à privilégier pour réduire le cholestérol
France

Essentiel à l’organisme, le cholestérol n’est pas l’ennemi qu’on imagine. Il circule dans le sang sous deux formes bien connues : le LDL, qui peut s’accumuler dans les artères et favoriser les maladies cardiovasculaires, et le HDL, qui joue un rôle protecteur. Le foie en produit naturellement, mais l’alimentation vient en renforcer ou en déséquilibrer les apports. Pour éviter les excès et maintenir un bon équilibre, il est donc utile de savoir quels aliments encouragent un taux stable… et lesquels risquent de le faire grimper.

Fruits et légumes : des alliés de poids contre le cholestérol

Riches en fibres, les végétaux jouent un rôle efficace dans la régulation du cholestérol. Ils facilitent son élimination, freinent son absorption et limitent sa transformation en particules nocives pour les artères. Les antioxydants qu’ils renferment, comme les vitamines ou les polyphénols, protègent aussi le cholestérol de l’oxydation, ce processus qui encourage la formation de plaques d’athérome.

Si les légumes verts peuvent être mis au menu sans retenue, les fruits demandent un peu plus de mesure. Leur richesse en sucres impose une consommation modérée : deux à trois par jour suffisent, à condition de les préférer entiers, croqués à pleines dents plutôt que réduits en compote ou noyés dans un sirop.

Réduire le cholestérol grâce aux légumineuses

Souvent associées à une cuisine de terroir, les légumineuses méritent une place plus régulière dans nos assiettes. Lentilles, pois chiches, haricots rouges ou blancs sont particulièrement riches en fibres solubles, ces précieuses alliées capables de capter une partie des graisses dans le tube digestif avant qu’elles ne passent dans le sang. Ce mécanisme contribue à faire baisser le taux de mauvais cholestérol et à réduire le risque de maladies cardiovasculaires.

Certaines recettes classiques en ont d’ailleurs fait un principe, comme le petit salé aux lentilles ou le cassoulet, qui associent naturellement produits carnés et légumineuses. Mais rien n’oblige à suivre cet exemple. Riches en protéines, ces aliments peuvent parfaitement se suffire à eux-mêmes. Les intégrer deux à trois fois par semaine dans une alimentation variée est un bon réflexe pour allier goût et prévention.

Choisir les bonnes huiles pour un meilleur équilibre lipidique

Les huiles végétales ont plus d’un tour dans leur flacon. En plus de remplacer les graisses saturées d’origine animale, elles apportent des acides gras insaturés bénéfiques pour le système cardiovasculaire. Mais derrière cette étiquette flatteuse se cachent des profils bien différents. Certaines sont riches en oméga 3, d’autres en oméga 6 ou 9, et toutes ne réagissent pas de la même façon à la chaleur. Autrement dit, les employer à bon escient, en fonction de leur composition, fait toute la différence.

L’huile d’olive, grâce à sa teneur en oméga 9 et sa bonne tenue à la cuisson, reste une valeur sûre pour cuisiner au quotidien. En revanche, les huiles plus fragiles comme celles de colza, de noix ou de lin, riches en oméga 3, gagnent à être utilisées crues, en assaisonnement.

Poissons gras et oméga 3 : un duo à privilégier

Riches en oméga 3, les poissons dits « gras » sont de précieux alliés pour réduire le taux de triglycérides, ces graisses sanguines dont l’excès augmente le risque de troubles cardiovasculaires. Intégrer régulièrement saumon, truite, sardine, maquereau ou hareng dans son alimentation permet de soutenir la santé du cœur, en particulier chez les personnes exposées à des facteurs de risque. Une ou deux portions hebdomadaires suffisent pour en tirer les bienfaits, sans pour autant tomber dans l’excès.

Reste une précaution utile : ces espèces, en haut de la chaîne alimentaire, peuvent accumuler certains polluants comme les métaux lourds. Pour limiter cette exposition, il est préférable d’alterner les variétés, d’opter pour des poissons de tailles plus modestes ou issus de filières maîtrisées, et d’éviter de consommer toujours les mêmes. La diversité, là aussi, reste la meilleure option.

Le thé vert, un atout contre le cholestérol

S’il ne prétend pas faire des miracles, le thé vert n’en reste pas moins un allié intéressant pour réguler le cholestérol. Certaines recherches suggèrent que ses catéchines, des polyphénols présents en bonne quantité tant que la feuille n’a pas été fermentée, freinent l’absorption du cholestérol au niveau intestinal. À raison de quelques tasses par jour, cette habitude pourrait contribuer à réduire le taux global, en particulier celui du LDL, sans bouleverser le quotidien.

Thé noir et infusions parfumées n’offrent pas les mêmes propriétés, la fermentation ayant altéré ces composés spécifiques. Quant au thé vert, il peut aussi s’inviter en cuisine, que ce soit pour parfumer un bouillon léger ou pour apporter une touche végétale à un dessert.

Les oléagineux, un soutien précieux pour le bon cholestérol

Riches en fibres et en acides gras polyinsaturés, les oléagineux comme les noix ou les amandes ont un effet documenté sur l’augmentation du HDL, ce cholestérol protecteur souvent en déficit dans les bilans sanguins. Une petite poignée de 30 grammes par jour suffit à en tirer les bénéfices, à condition de l’intégrer dans une routine alimentaire structurée. Le moment de consommation importe peu : au petit-déjeuner, en accompagnement d’un repas ou en collation, ils trouvent facilement leur place sans bousculer les habitudes.

Mais si leur intérêt nutritionnel est bien réel, il ne justifie pas de les grignoter à tout moment de la journée. Mieux vaut les considérer comme un aliment à part entière, et non comme une distraction entre deux repas. Un usage réfléchi permet d’en faire un atout santé sans tomber dans l’excès, ni sur le plan calorique, ni dans la logique du grignotage qui, elle, nuit à l’équilibre global.

Le son, un coup de pouce pour plus de fibres

Trop souvent en deçà des recommandations, notre apport en fibres reste insuffisant pour profiter pleinement de leurs effets protecteurs, notamment sur le cholestérol. En moyenne, nous n’en consommons que 19 grammes par jour, bien loin des 30 grammes conseillés. Pour combler ce manque sans bouleverser ses habitudes, le son s’avère une option pratique et efficace. Une simple cuillère de son de blé glissée dans une pâte à gâteau ou parsemée sur une salade apporte déjà une belle quantité de fibres insolubles, utiles pour favoriser le transit et piéger une partie des graisses.

Moins concentré mais tout aussi intéressant, le son d’avoine joue quant à lui sur un autre terrain : ses fibres solubles, notamment les bêta-glucanes, participent à la régulation du cholestérol sanguin. Facile à intégrer au quotidien, il offre une solution concrète pour compléter son apport en fibres sans complication.

Produits laitiers et cholestérol : trouver le bon équilibre

Pour garder le cholestérol sous contrôle, mieux vaut ne pas empiler les portions de fromage sans y penser. L’idée n’est pas d’exclure les produits laitiers, mais de faire les bons choix et de rester vigilant sur les quantités. Une portion de fromage par jour suffit largement, équivalente à environ 30 grammes, et le reste peut être complété par des yaourts, petits-suisses ou fromages blancs allégés en matières grasses, à condition de ne pas dépasser 3,5 % de lipides pour 100 grammes. Les versions sucrées sont tolérées, mais dans une limite de 12 grammes de sucre pour 100 grammes, au-delà de laquelle elles perdent leur intérêt nutritionnel.

Et si l’envie d’une crème dessert se fait sentir, inutile de cumuler : on évite dans ce cas le fruit et le fromage au même repas. Le bon réflexe, c’est d’ajuster sans frustration, en gardant une vue d’ensemble sur ce que l’on mange dans la journée. Avec un peu d’attention, les produits laitiers peuvent garder leur place, sans déséquilibrer l’assiette ni faire grimper le taux de cholestérol.

Œufs et cholestérol : une fausse mauvaise réputation

Longtemps pointés du doigt à cause de leur jaune riche en cholestérol, les œufs ont payé cher une idée reçue. Pourtant, certaines recherches s’accordent aujourd’hui sur un constat rassurant : leur consommation a peu d’effet sur le taux de cholestérol sanguin, bien moins en tout cas que certains excès en graisses saturées. Autrement dit, inutile de les bannir de l’assiette sous prétexte de vouloir ménager son cœur.

En pratique, une consommation de quatre à sept œufs par semaine ne pose aucun problème, à condition de les intégrer dans une alimentation équilibrée. Et pas besoin de sortir la calculette : les œufs cachés dans les préparations du quotidien, comme les gâteaux ou les quiches, comptent aussi. Il s’agit donc moins de restreindre que de garder une certaine mesure, sans pour autant se priver.

Graisses saturées : un excès à surveiller de près

Viandes rouges bien persillées, charcuteries savoureuses ou pâtisseries industrielles fondantes ont un point commun tenace : leur richesse en graisses saturées. Ces lipides, lorsqu’ils s’accumulent dans l’alimentation, ont tendance à faire grimper le taux de LDL, le fameux mauvais cholestérol. Pour limiter les risques, les autorités sanitaires fixent un cadre clair : pas plus de 500 grammes de viande hors volaille par semaine, et 150 grammes de charcuterie au maximum. Un repère simple à retenir, d’autant plus utile si l’on veille à accompagner ces aliments de légumes riches en fibres.

Un autre piège, souvent moins visible, se cache dans certaines huiles d’origine végétale. Contrairement aux idées reçues, celles de palme ou de coco n’ont rien d’inoffensif pour le cœur. Très concentrées en graisses saturées, elles n’offrent que peu d’intérêt nutritionnel et contribuent elles aussi à déséquilibrer le profil lipidique. Le mieux reste encore de les éviter autant que possible, en particulier l’huile de palme, omniprésente dans les produits transformés. Un coup d’œil aux étiquettes peut faire toute la différence.

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