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Une sécheresse sévère touche actuellement le barrage de Sidiailles, situé dans le sud du département du Cher, entraînant des restrictions d’usage de l’eau. Les agriculteurs de la région, notamment les céréaliers, expriment de vives inquiétudes quant à l’impact sur leurs récoltes.
Une situation préoccupante
L’échelle limnimétrique sur la rivière Arnon, un cours d’eau serpentin à l’extrémité sud du Cher, illustre la gravité de la situation. Jean-Pierre Lerude, président de l’association Cydealia eau et vie pour l’avenir, explique : « Il n’y a pas plus de 7 centimètres de profondeur. Le niveau est bas et le débit faible, mais pas encore tout à fait préoccupant. »
Des pluies insuffisantes
À quelques centaines de mètres, le niveau du lac artificiel qui reçoit les eaux de l’Arnon est sous étroite surveillance depuis le début de l’été. Malgré une quarantaine de millimètres de pluie tombés récemment, l’effet sur les sols est minime. Rémy Van Coster, président du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Marche-Boischaut, souligne : « Le filet d’eau se retrouve habituellement mis à sec à partir du mois d’août. Cette année, le basculement s’est fait très vite, dès la fin mai. »
Des alertes sur le territoire
Ce secteur vallonné du Berry, faisant partie des premiers contreforts du Massif central, a été placé en situation de « crise », le stade d’alerte le plus critique. Actuellement, 2,44 % du territoire français est également en état d’alerte. Plus d’un tiers (34,34 %) du pays est maintenant sous vigilance sécheresse.
