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Une étude de Microsoft examine l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi en France, identifiant les métiers les plus susceptibles d’être affectés. Les résultats montrent une vulnérabilité accrue des professions liées à la création de contenu et à la langue, tandis que les rôles manuels et pratiques semblent plus protégés.
Emplois menacés par l’IA
La recherche, fondée sur les interactions des utilisateurs avec Microsoft Bing Copilot, met en lumière les professions qui risquent de subir les effets les plus significatifs de l’IA. Les interprètes, rédacteurs et postes liés au service client sont jugés particulièrement vulnérables. À l’inverse, les métiers nécessitant des compétences pratiques, comme ceux de chirurgien ou de mécanicien, devraient être moins touchés, car l’IA est davantage conçue pour assister que pour remplacer ces travailleurs.
Professions à risque
L’étude, intitulée Working with AI: Measuring the Occupational Implications of Generative AI, dresse également une liste de 40 métiers dont l’impact de l’IA est jugé fort, principalement dans les domaines du langage et de la communication. Voici quelques exemples des professions les plus affectées :
- Interprètes et traducteurs
- Représentants du service clientèle
- Rédacteurs et auteurs
- Télévendeurs
- Analystes de l’actualité, reporters et journalistes
Professions moins vulnérables
En revanche, les métiers qui nécessitent une présence physique sur le terrain ou des décisions en temps réel sont moins susceptibles d’être affectés par l’IA. Voici quelques exemples de ces professions protégées :
- Phlébotomistes
- Aides-soignants
- Couvreurs
- Maçons cimentiers
- Conducteurs de chariots industriels
Perspectives sur l’avenir du travail
L’étude de Microsoft souligne que malgré les inquiétudes concernant la perte d’emplois, l’IA pourrait aussi aider à améliorer l’efficacité des travailleurs, leur permettant d’accomplir des tâches plus complexes. « _À l’heure actuelle, aucune profession n’est entièrement exercée par l’IA_, » précise l’étude, ajoutant que le jugement humain et la créativité demeurent des éléments essentiels dans de nombreux secteurs.
Le rapport suggère également que les employeurs et les décideurs politiques doivent se préparer aux transformations du lieu de travail en lien avec l’intégration de l’IA.
Réactions et avis de dirigeants
Des leaders d’opinion tels que Jim Farley, PDG de Ford, et Sebastian Siemiatkowski, PDG de Klarna, expriment des préoccupations concernant l’impact potentiel de l’IA sur les emplois de bureau, tout en soulignant la sécurité relative des emplois manuels. Farley a déclaré que « _l’IA éliminera la moitié des emplois de bureau_ » dans les années à venir, tandis que Siemiatkowski a averti des risques de récession en raison de l’automatisation croissante.