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Le festival du film de Locarno, situé au bord du lac Majeur en Suisse, se distingue par sa programmation audacieuse, reflétant les défis du monde contemporain. La 78e édition, qui se déroule jusqu’au 16 août, propose une sélection variée d’œuvres, allant du dernier film d’Abdellatif Kechiche, « Mektoub My love : Canto Due », à un documentaire poignant du cinéaste palestinien Kamal Aljafari, « With Hasan in Gaza ». Ce festival, véritable écrin de cinéphilie, fait face à l’actualité tumultueuse, marquée par des conflits et des crises humanitaires.
Une programmation engagée
Giona A. Nazzaro, le directeur artistique, souligne l’importance de la créativité dans cette période troublée. Il explique : _« Comment trouver des films qui, dans leur créativité et leur langage, peuvent s’adresser à la complexité des temps ? »_ Nazzaro évoque les tragédies en cours, notamment la situation à Gaza, tout en réfléchissant aux défis de la communication et de la réconciliation après les conflits.
Des films pour éveiller les consciences
Le festival a reçu plus de 6 373 films, courts et longs métrages confondus, ce qui témoigne de l’engouement et de la diversité des propositions artistiques. Face à un flot d’œuvres toujours croissant, la sélection se doit d’être à la fois exigeante et représentative des enjeux actuels. La programmation du festival s’inscrit ainsi dans une démarche active d’engagement social et culturel.
Un petit paradis bousculé par l’actualité
La situation mondiale, marquée par des crises comme celle en Ukraine et à Gaza, remet en question la manière dont les cinéastes peuvent aborder des thèmes si lourds. Le festival de Locarno, par son cadre idyllique, devient le témoin d’une réalité souvent insoutenable, tentant de concilier art et vérité.