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Ligue 1, Marseille, Rennes, football, match : en ouverture du championnat le 15 août 2025, Rennes a surpris l’Olympique de Marseille en s’imposant 1-0 au Roazhon Park, grâce à un but en toute fin de match de Ludovic Blas, malgré une heure de supériorité numérique pour les Marseillais.
Ligue 1, Marseille et Rennes : résumé de la rencontre au Roazhon Park
Malgré une nette domination territoriale et la supériorité numérique pendant une grosse partie de la rencontre, Marseille n’a pas su transformer sa domination en occasions décisives et a fini par céder dans le temps additionnel (1-0). Le seul but a été inscrit par Ludovic Blas, entré en jeu en seconde période et buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain.
La formation de Roberto de Zerbi avait opté pour la continuité en titularisant Conrad Egan‑Riley et Agel Gomes, laissant Pierre‑Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc au coup d’envoi. Malgré la présence d’éléments offensifs, Marseille a peiné à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses, la construction se montrant stérile à l’approche de la surface rennaise.
Rennes, de son côté, n’a jamais renoncé à chercher la faille et a su patienter avant de frapper grâce au remplaçant Blas. L’ouverture intelligente de Quentin Merlin a trouvé un appel parfait de Blas, qui s’est présenté seul face au gardien argentin et l’a trompé pour sceller la victoire bretonne.
Expulsion, supériorité numérique et moments clés
Le match a basculé dès la première période lorsque le jeune défenseur prêté Abdelhamid Aït Boudlal, 18 ans, a été expulsé peu après la demi‑heure de jeu. Le texte du compte‑rendu mentionne qu’il a écopé d’un carton rouge pour une semelle sur la cheville de Michael Murillo ; la légende d’une photographie indique que l’expulsion faisait suite à une intervention en retard sur le Marseillais Pierre‑Emerick Aubameyang. Quoi qu’il en soit, Rennes a poursuivi la rencontre à dix pendant plus d’une heure et a tenu le score jusqu’à la fin.
Malgré ce contexte favorable, Marseille est resté globalement stérile offensivement. Les Phocéens ont touché les montants à deux reprises : une frappe d’Adrien Rabiot juste avant la mi‑temps (45+5) et une tête de Michael Murillo (58e) qui ont été sauvées par le poteau. Brice Samba, le gardien rennais, a également été mis à contribution et s’est distingué sur plusieurs interventions décisives.
La prestation de Sergio Romero ou de Gerónimo Rulli (le texte cite Rulli) a été importante pour maintenir Rennes dans le match : le gardien rennais a réalisé des arrêts déterminants notamment face à Moussa Al‑Tamari (42e, 61e) et stoppe plusieurs tentatives marseillaises dans le second acte. Même l’entrée de Pierre‑Emerick Aubameyang à la 63e minute n’a pas suffi à dynamiser l’attaque olympienne.
Après l’ouverture du score, Rennes a encore poussé et le remplaçant Mohamadou Nagida a failli aggraver le score quelques minutes plus tard, manquant de peu le 2-0. Au final, la victoire bretonne récompense une organisation défensive rigoureuse et une efficacité retrouvée sur l’action décisive.
Compositions, choix tactiques et enseignements immédiats
Roberto de Zerbi a privilégié des automatismes hérités de la saison précédente en débutant sans Aubameyang ni Weah. Du côté rennais, Habib Beye a largement renouvelé son onze en lançant trois recrues — Quentin Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier — ainsi que deux joueurs prêtés la saison passée, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour leurs premières minutes en Ligue 1 avec le club.
Ce match met en lumière, pour Marseille, la nécessité d’améliorer la finition et la construction offensive dans les trente derniers mètres, un point souligné par l’incapacité du club à se créer suffisamment d’occasions franches malgré une large possession. Pour Rennes, la solidité défensive et la capacité à profiter des opportunités en contre ont fait la différence.
© 2025 AFP