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Crise en Ukraine : Zelensky refuse la cession de territoires, rencontre avec Trump en vue

by Sara
France, Ukraine, États-Unis, Belgique

À la veille de sa rencontre prévue à Washington avec le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé à Bruxelles qu’« il est impossible de donner des territoires dans notre constitution », réitérant le refus de toute cession de terres à la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Guerre en Ukraine : réunion de la « Coalition des volontaires » à Bruxelles, veille du déplacement à Washington

Volodymyr Zelensky à Bruxelles le 17 août 2025
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 17 août 2025 à Bruxelles (Belgique). (SIMON WOHLFAHRT / AFP)

Volodymyr Zelensky a fait escale à Bruxelles dimanche pour participer, depuis la capitale européenne, à la réunion en visioconférence de la « Coalition des volontaires », regroupant des alliés de Kiev, l’Union européenne, l’Otan et d’autres pays comme le Canada. La session était prévue à 15 heures et visait à coordonner la position des partenaires avant la rencontre avec Donald Trump à la Maison‑Blanche.

Aux côtés d’Ursula von der Leyen, le président ukrainien a exposé ses priorités. « Il est impossible de donner des territoires dans notre constitution », a déclaré Volodymyr Zelensky. « Nous sommes toujours aussi unis qu’au début de la guerre », a-t‑il ajouté, précisant : « Vous avoir à notre côté est crucial » et « Nous travaillons avec l’Europe à des garanties de sécurité pour l’Ukraine et nous remercions les Etats‑Unis sur la marche à suivre ». Il a également maintenu qu’« il faut un cessez‑le‑feu ».

Ursula von der Leyen a insisté, de son côté, sur la nécessité de préserver l’intégrité territoriale ukrainienne : « L’Ukraine doit préserver son intégrité territoriale ». Elle a ajouté : « Il faut arrêter ce cycle de la mort, que ce soit un cessez‑le‑feu ou un traité de paix. (…) Il nous faut dès que possible cette réunion à trois parties ».

La présidente de la Commission a annoncé qu’elle participerait à la rencontre de Washington « à la demande » du président ukrainien, selon un message publié sur la plateforme X. L’Élysée a confirmé qu’Emmanuel Macron fera partie du voyage et, dans un communiqué, a indiqué : « Le président de la République se rendra demain à Washington aux côtés du président Zelensky et de plusieurs dirigeants européens afin de poursuivre le travail de coordination entre les Européens et les Etats‑Unis dans le but de parvenir à une paix juste et durable qui préserve les intérêts vitaux de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe ».

Plusieurs dirigeants européens ont été annoncés aux côtés du président ukrainien à Washington : Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz co‑animeront les discussions, selon la coordination rapportée pendant la visioconférence. Le texte de la session a également fait état de la présence confirmée de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, du président finlandais Alexander Stubb et, selon les annonces, du chef de l’Otan, Mark Rutte, qui accompagneront Zelensky à Washington.

Sommet en Alaska : retour diplomatique de la Russie, mais pas de pause dans les hostilités

L’événement en Alaska, présenté comme crucial pour l’Ukraine et l’Europe, a « offert au président russe un retour spectaculaire sur la scène internationale », selon le compte rendu de la réunion. Toutefois, ce sommet n’a pas débouché sur une pause des combats : la Russie a exclu un cessez‑le‑feu temporaire, et aucun nouveau train de sanctions visant Moscou n’a été obtenu à l’issue des discussions.

Face à ces impasses, les alliés de Kiev cherchent à harmoniser leur message et leurs exigences avant la rencontre tripartite annoncée entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et des représentants européens. La « Coalition des volontaires » vise à définir une position commune sur les conditions d’un éventuel accord, notamment sur les garanties de sécurité et la préservation des frontières ukrainiennes.

Lors de la conférence de presse à Bruxelles, Ursula von der Leyen a résumé le principe défendu par les partenaires : « On ne peut changer les frontières du pays. C’est une décision qui revient à l’Ukraine, seulement à l’Ukraine ». Cette position encadre les discussions à venir sur les garanties et les modalités d’un éventuel cessez‑le‑feu ou traité.

Calendrier et points à suivre avant Washington

  • Dimanche après‑midi : réunion en visioconférence de la « Coalition des volontaires », dédiée à la coordination des alliés de Kiev.
  • Lundi : déplacement officiel de Volodymyr Zelensky à Washington pour une rencontre à la Maison‑Blanche avec le président Donald Trump, accompagnée d’une délégation de dirigeants européens.
  • Objectifs affichés : consolider des garanties de sécurité, discuter d’un cessez‑le‑feu ou d’un traité de paix, et maintenir l’unité politique des partenaires sur la préservation des frontières ukrainiennes.

La réunion de Bruxelles a vocation à affiner le message que porteront les dirigeants européens lors de l’entretien à Washington, alors que les discussions internationales autour de la guerre en Ukraine restent marquées par des divergences sur la forme et le calendrier d’une solution politique.

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source:https://www.franceinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-guerre-en-ukraine-les-allies-de-kiev-vont-se-concerter-aujourd-hui-sur-les-conditions-d-un-eventuel-accord-de-paix_7439707.html#xtor=RSS-3-%5Blestitres%5D

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