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Dubaï : Fiscalité, Climat et Opportunités pour les Français

by Sara
France, Dubaï

Dubaï, fiscalité, expatriation, France : l’émirat attire de plus en plus de Français grâce à une fiscalité perçue comme avantageuse et à des opportunités économiques variées. En deux décennies, la population de Dubaï a triplé, la ville se transforme rapidement et suscite l’intérêt d’entrepreneurs, d’influenceurs et d’investisseurs venus de l’étranger.

Dubaï, fiscalité, expatriation, France : une croissance démographique et sociale en 20 ans

Le développement fulgurant de Dubaï est le résultat de décennies d’investissements, d’un boom pétrolier passé et de chantiers spectaculaires qui ont façonné son image. Aujourd’hui, l’émirat compte 90 % d’étrangers parmi sa population. « On compte parmi eux 600 000 Français », indique le reportage ; plus loin, il précise toutefois : « Ils seraient près de 60 000, comme Léa Mary, 27 ans et 2 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. » Installée depuis novembre, la jeune femme, révélée par la télé‑réalité, figure parmi les influenceurs qui voient en Dubaï un eldorado pour le commerce en ligne et la visibilité personnelle.

Pour de nombreux résidents, le quotidien combine activité professionnelle intense et vie sociale animée. Dans ses propos rapportés, Léa Mary déclare : « Ce que j’adore à Dubaï, c’est que c’est vraiment un équilibre parfait. Puisque tu peux autant être concentrée à 100% dans ton business, comme je le suis, mais aussi t’amuser beaucoup ».

Restauration, lifestyle et attraction pour le « made in France »

La scène gastronomique locale illustre la rencontre entre luxe et influences internationales. Au restaurant « Beau », le chef Vincent Le Moal met en avant des touches françaises et des plats créatifs — parmi eux, un burger à la truffe vendu 18 € et une recette mêlant nuggets, crème fraîche, ciboulette et caviar. Il raconte son parcours : « J’ai ni brevet, ni bac. Et aujourd’hui je suis à Dubaï, donc je pense que tout est possible pour n’importe qui ».

« Ici, les gens, ils aiment beaucoup la France. Les Émiratis, la famille royale… Ils aiment beaucoup le côté français, les produits français, la nourriture française »

Des quartiers résidentiels entiers ont été conçus pour une clientèle internationale généralement solvable, avec des architectures et des formes parfois surprenantes. Des entreprises françaises, comme Greenbull properties, se sont spécialisées dans la rénovation haut de gamme de villas pour répondre à cette demande.

Immobilier, investissements et fiscalité avantageuse : chiffres et témoignages

Sur le plan immobilier, les biens de prestige traduisent l’ampleur des marchés locaux. L’un des fondateurs de Greenbull properties, Yann Darwin, visite une propriété de 550 m² avec 5 chambres estimée à 9 millions d’euros. Jean Walbaum, directeur du développement, détaille l’empreinte européenne des travaux : « On a la céramique au sol qui vient d’Espagne. Le marbre de l’îlot central qui vient d’Italie. L’ensemble des équipements électroménagers vient d’Allemagne. Puis on a les éléments électriques qui viennent tous principalement de France. L’ingénierie française est très reconnue à Dubaï ».

Selon les dirigeants, l’entreprise a rénové une trentaine de villas en trois ans, sur les 700 que compte le quartier. Yann Darwin estime : « Le marché est tellement immense qu’on peut déployer aujourd’hui plusieurs centaines de millions d’investissements. On a déployé un peu plus de 200 millions aujourd’hui d’investissements à Dubaï. Il en reste, et il y a de la place pour beaucoup de gens ».

La fiscalité joue un rôle attractif : la TVA est de 5 %. Pour autant, la concurrence est vive sur les marchés locaux. Marie Hosatte, installée à Dubaï depuis 16 ans, cumule deux emplois et commercialise des vêtements qualifiés de durables. Elle explique les principaux défis : « Je pense que c’est assez facile de se lancer. Il y a beaucoup moins d’étapes administratives qu’en Europe. La réelle difficulté, c’est de rester au même niveau. Sachant que la vie à Dubaï a beaucoup augmenté à tous les niveaux ».

Formation, jeunesse et perspectives éducatives à court terme

Dubaï se positionne aussi sur le terrain éducatif pour attirer une population jeune et qualifiée. Une école de commerce française, Skema, a ouvert un campus en septembre. Les frais de scolarité s’élèvent à 18 000 € pour une année. Christophe Germain précise : « Nous avons accueilli en septembre dernier 150 étudiants. Nous allons en accueillir le double l’année prochaine et nous projetons d’y former 2 000 étudiants dans cinq ans ».

Des étudiants français qui viennent d’arriver apprécient le cadre balnéaire et la vie locale. Méliha, Elisa et Antoine, présents depuis deux mois, soulignent l’attrait du lieu. Méliha note : « Là, vous pouvez voir aussi le cadre franchement idyllique, balnéaire ». Antoine ajoute : « Il y a deux mois, je n’y pensais pas du tout, venir vivre ici, mais maintenant, c’est vraiment une chose qui peut se faire à l’avenir ».

Ces témoignages confirment que Dubaï continue d’attirer une nouvelle génération de Français, motivée par les opportunités professionnelles, la fiscalité perçue comme favorable et un environnement de vie inédit.

Dubaï | Fiscalité | Expatriation | France | Immobilier | Influenceurs | Développement Économique
source:https://www.franceinfo.fr/culture/dubai-fiscalite-climat-le-nouvel-eldorado-des-francais_7440163.html#xtor=RSS-3-%5Bgeneral%5D

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