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Dans un contexte de tensions persistantes avec Moscou, Volodymyr Zelensky a indiqué que la possibilité d’une rencontre avec Vladimir Poutine dépendrait d’un accord sur des garanties de sécurité pour Kiev. Plusieurs médias signalent que le lieu du sommet pourrait être la Suisse, l’Autriche ou la Turquie, et que la rencontre serait envisagée après que les grandes lignes auront été établies avec les alliés occidentaux. Moscou intensifie ses attaques, soulignant l’urgence de sécuriser ces garanties.
Zelensky fixe les conditions pour une rencontre
Selon le dirigeant ukrainien, « Nous voulons parvenir à une compréhension de l’architecture des garanties de sécurité d’ici sept à dix jours. Et sur la base de cette compréhension, nous avons l’intention d’organiser une réunion trilatérale » incluant le président américain Donald Trump, a précisé Zelensky à un groupe de médias, dont l’AFP, dans des déclarations faites mercredi mais qui étaient sous embargo jusqu’à jeudi matin. Il a aussi ajouté : « Nous estimons qu’il est juste que la rencontre ait lieu dans une Europe neutre », et a souligné que tenir la réunion à Budapest « n’est pas facile » compte tenu du rapprochement entre la Hongrie et la Russie.
Le président ukrainien a répété qu’une entente sur les garanties de sécurité devait précéder toute rencontre bilatérale ou trilatérale et a évoqué l’objectif d’un cadre de sécurité pour Kiev qui soit accepté par ses partenaires occidentaux, dans un cadre diplomatique qui pourrait impliquer les États‑Unis et certains pays européens.
Lieux envisagés et enjeux diplomatiques
La localisation du sommet a été évoquée comme Suisse, Autriche ou Turquie, avec l’idée d’une Europe neutre. Zelensky a aussi écarté les options Moscou ou Budapest, jugeant délicat le rapprochement entre la Hongrie et la Russie. Le récit de ces propositions souligne la quête d’un cadre où les garanties de sécurité pourraient être discutées sans privilégier une partie, tout en impliquant potentiellement un groupe de pays partenaires.
Des échanges diplomatiques se multiplient, avec l’éventualité qu’un sommet trilatéral réunisse les dirigeants et les alliés occidentaux après que les garanties auront été clarifiées. La question de la présence du président américain dans ce cadre reste fluctuante, mais l’objectif affiché est une base commune sur laquelle fonder les discussions futures et les engagements de chacun.
Contexte militaire et réactions internationales
Par ailleurs, l’armée ukrainienne a signalé que la Russie a lancé dans la nuit 574 drones et 40 missiles, touchant des infrastructures civiles et des habitations et faisant au moins un mort et plusieurs blessés. Zelensky a qualifié ces attaques de démonstration de force et a accusé Moscou d’étendre ses frappes sur des zones stratégiques en Transcarpathie et ailleurs, alimentant l’urgence d’inscrire les garanties de sécurité dans un cadre durable.
Sur le plan international, Zelensky a aussi émis des réserves sur le rôle de la Chine en tant que garant potentiel, en déclarant : « Premièrement, la Chine ne nous a pas aidés à mettre fin à cette guerre dès le début. Deuxièmement, la Chine a aidé la Russie en ouvrant son marché des drones ». Cette position s’inscrit dans une dynamique où les Occidentaux cherchent à consolider un cadre de sécurité qui pourrait résister à d’éventuelles pressions futures, tout en évitant d’exposer Kiev à de nouvelles menaces opérationnelles. Une autre image est venue rappeler l’importance des discussions en cours et des enjeux militaires qui restent élevés dans la région.