« Mondial des clubs » : la FIFA étudierait la possibilité d’organiser cette compétition tous les deux ans plutôt que tous les quatre ans, une option qui relance le débat sur les calendriers, les rémunérations et la charge de travail des footballeurs.
La FIFA étudie un Mondial des clubs biennal après 2029
Selon le Guardian, la proposition de passer le Mondial des clubs à une périodicité tous les deux ans recueillerait le soutien de plusieurs grands clubs. Le Real Madrid et d’autres équipes européennes et sud‑américaines auraient déjà approuvé l’idée fin juillet, tandis que d’autres clubs absents de la première édition — Barcelone, Manchester United, Liverpool et Naples — y seraient plutôt favorables.
La prochaine édition est d’ores et déjà programmée en 2029. Après cette échéance, la FIFA disposerait des marges de manœuvre nécessaires pour réformer la compétition, notamment en envisageant un élargissement du format : on évoquait récemment un passage de 32 à 48 équipes.
« Toujours plus loin dans la connerie. » Cette phrase, présente dès les premières réactions, résume le ras‑le‑bol exprimé par certains acteurs et observateurs face à l’intensification des rendez‑vous internationaux et à leurs conséquences sur la préparation des équipes.
Exemple concret des tensions actuelles : le Paris Saint‑Germain n’a disposé que d’une semaine d’entraînement avant son match contre Tottenham, en raison de sa qualification pour la finale de la Coupe du monde des clubs cet été — un fait largement cité pour illustrer la contrainte exercée sur les calendriers.
Un prize‑money très attractif
Le principal moteur de l’intérêt des clubs demeure toutefois financier. Chelsea, vainqueur de l’édition citée, est reparti avec 98 000 000 €, tandis que le Paris Saint‑Germain, finaliste, a perçu 92 000 000 €. Ces montants ont renforcé l’attractivité d’un format élargi et d’une fréquence accrue : « la soupe de la FIFA a l’air très bonne », résume l’argument financier pour de nombreux clubs qui souhaiteraient intégrer l’événement.
Pour les clubs, l’augmentation de la fréquence et du nombre d’équipes représenterait une source de revenus réguliers et potentiellement substantiels. Pour les joueurs, en revanche, les critiques portent sur l’accumulation des matches et la charge physique induite par un calendrier surchargé.
On parlait déjà il y a quelques semaines d’un élargissement de la compétition de 32 à 48 équipes, ce qui, combiné à une organisation biennale, modifierait sensiblement le calendrier international des clubs.
Malgré les alertes répétées sur les cadences « infernales » subies par les joueurs, la tentation d’une compétition plus lucrative reste forte parmi les décideurs. Alors, à quand la grève générale des footballeurs ?