Home ActualitéAprès la mort de Jeanpormanove : inaction de Kick dénoncée en France

Après la mort de Jeanpormanove : inaction de Kick dénoncée en France

by Sara
France

La ministre déléguée au Numérique a indiqué avoir contacté les responsables de la plateforme et saisi l’Arcom après la mort du streameur Jeanpormanove ; Plateforme Kick, violence en ligne, ministre numérique France figure au cœur des critiques, et un signalement a été transmis à Pharos. La disparition du streamer, retrouvé sans vie à l’âge de 46 ans le 18 août, a suscité une vague d’indignation et de questions sur la modération des contenus en direct.

Plateforme Kick, violence en ligne, ministre numérique France : saisie de l’Arcom et signalement

Clara Chappaz a précisé qu’elle avait « saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos (plateforme de signalement de contenus publiés sur les réseaux sociaux pour divers motifs, ndlr) ». Elle a ajouté :

« J’ai également contacté les responsables de la plateforme pour obtenir des explications »

et rappelé que « la responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option: c’est la loi ».

La ministre a publié ces propos sur X le mardi 19 août, en ajoutant ses condoléances :

« Le décès de Jean Pormanove et les violences qu’il a subies sont une horreur absolue. J’adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches »

. Elle a par ailleurs martelé que « Ce type de défaillances peut conduire au pire et n’a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs ».

Face aux réactions, la question de la modération sur la Plateforme Kick, violence en ligne, ministre numérique France est désormais posée de manière ouverte au niveau institutionnel, avec des demandes d’explications adressées aux responsables de la plateforme.

Enquête ouverte à Nice et signalements

Le parquet de Nice a ouvert une enquête afin de déterminer les causes du décès de Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme Jeanpormanove. Selon de nombreux internautes, la mort serait intervenue après des épisodes de violences répétées ; plusieurs messages évoquent « 10 jours et nuits de torture », des violences physiques « extrêmes », une « privation de sommeil » et « l’ingurgitation de produits toxiques ». Ces éléments sont rapportés par des témoignages en ligne et font l’objet d’une vérification judiciaire.

Parallèlement, la saisie de l’Arcom et le signalement à Pharos visent à faire remonter des contenus présumés illicites et à engager des procédures adaptées si nécessaire. Une note communautaire mentionne que la ministre avait déjà alerté au sujet de pratiques similaires via une enquête de Mediapart en décembre dernier ; l’Arcom, pour sa part, avait expliqué ses difficultés d’intervention par l’absence d’un représentant officiel de Kick dans l’Union européenne.

Violences subies sur les streams et antécédents médiatiques

Raphaël Graven, alias Jeanpormanove, était régulièrement la cible d’humiliations diffusées en direct sur la plateforme. Des vidéos, révélées dès fin 2024, montraient notamment des scènes de strangulation, des passages à tabac et des jets de peinture infligés par d’autres streameurs. Ces révélations avaient conduit à l’ouverture d’une première enquête par le parquet de Nice.

Cette enquête initiale avait entraîné la garde à vue, puis la remise en liberté, de deux streamers présentés sous les pseudonymes « Naruto » et « Safine ». Les événements et la couverture médiatique ont relancé le débat sur les responsabilités des plateformes et sur les dispositifs de signalement et de protection des victimes sur les réseaux en direct.

Réactions publiques et suites possibles

Outre la réaction officielle de la ministre, des internautes et des membres de la communauté du streaming ont exprimé leur émotion et leur colère face à ce qu’ils considèrent comme une inaction de la plateforme. La ministre a fait savoir qu’elle souhaitait obtenir des explications précises de la part des responsables de Kick et a insisté sur le caractère obligatoire des obligations légales des hébergeurs et plateformes.

La mention répétée de la Plateforme Kick, violence en ligne, ministre numérique France dans les déclarations publiques traduit la volonté des autorités françaises d’obtenir davantage de clarté sur les mécanismes de modération et de responsabilité. La procédure judiciaire en cours et les signalements administratifs constitueront les éléments factuels centraux pour la suite des investigations.

source:https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/une-horreur-absolue-apres-la-mort-du-streameur-jeanpormanove-la-ministre-du-numerique-clara-chappaz_AV-202508190264.html

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