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L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé mardi des sanctions contre le Sri Lanka, déclaré non conforme au code mondial antidopage ; cette décision a des conséquences immédiates pour l’organisation d’épreuves et la représentation du pays au sein des instances internationales liées au dopage.
AMA : sanctions contre le Sri Lanka pour non‑conformité au code mondial du dopage
L’Agence mondiale antidopage a publié un communiqué confirmant la non‑conformité du Sri Lanka au code mondial antidopage et détaillant plusieurs mesures restrictives. Le pays figure sur la liste de surveillance de l’AMA et, selon l’agence, «ne devrait plus pouvoir accueillir de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux jusqu’à ce que le pays puisse être réintégré par l’organisation».
Mesures immédiates prises par l’AMA
Parmi les sanctions annoncées, l’AMA précise que :
- le Sri Lanka ne pourra pas organiser de compétitions régionales, continentales ou mondiales tant que la non‑conformité n’aura pas été levée ;
- les représentants sri lankais ne seront pas éligibles pour siéger dans les comités ou conseils d’administration de l’AMA.
L’agence ajoute qu’en cas d’absence de réintégration dans un délai d’un an, elle est prête à appliquer une «conséquence additionnelle» : l’interdiction de hisser le drapeau sri lankais aux Jeux olympiques et dans tout autre événement sportif d’envergure.
Rappel du calendrier et procédure
Fin mars, l’AMA avait accordé à l’agence antidopage sri‑lankaise (SLADA) un délai de quatre mois pour corriger la «non‑conformité exceptionnelle» relevée. Dans son communiqué, l’agence rappelle que «La date butoir du 27 juillet 2025 est passée sans que la question de la non‑conformité n’ait été rectifiée», a précisé l’agence, basée à Montréal.
Le calendrier posé par l’AMA implique désormais une période de douze mois pendant laquelle le Sri Lanka peut présenter des éléments de conformité ; à défaut, la sanction supplémentaire relative aux drapeaux et à la représentation nationale pourra être mise en œuvre.
Autres signataires du code également non conformes
L’AMA indique que trois autres signataires du code mondial antidopage sont également considérés non conformes : l’agence russe antidopage, la Fédération internationale de pelote basque ainsi que la Fédération internationale de fitness et de bodybuilding. Ces entités figurent séparément sur la liste des organismes ne respectant pas les exigences du code.
Conséquences pour le sport sri lankais et prochains pas
Sur le plan pratique, l’interdiction d’accueillir des championnats régionaux, continentaux ou mondiaux réduit les opportunités pour les athlètes et les organisateurs locaux d’accueillir des échéances internationales. L’exclusion des représentants sri lankais des organes de gouvernance de l’AMA limite en outre leur rôle dans l’élaboration et le suivi des politiques antidopage.
La SLADA dispose désormais d’un délai formel pour remédier aux manquements identifiés par l’AMA ; toute communication ou action corrective devra être examinée par l’agence basée à Montréal pour envisager une possible réintégration.