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Le chancelier fédéral autrichien Christian Stocker a proposé son pays, et en particulier Vienne, comme lieu pour des négociations entre le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans le contexte de la guerre en Ukraine, des négociations de paix, Vienne, Poutine, Zelensky.
Guerre en Ukraine : Vienne proposée pour des négociations de paix entre Poutine et Zelensky
Christian Stocker a déclaré que, si des pourparlers de paix devaient se tenir à Vienne, son gouvernement entrerait en contact avec le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) afin de permettre la participation de Vladimir Poutine. Stocker a souligné la « lange Tradition » de la capitale autrichienne comme « Ort des Dialogs ».
La proposition autrichienne intervient alors que la question de l’immunité de M. Poutine est centrale : la Cour pénale internationale a émis en mars 2023 un mandat d’arrêt à son encontre, l’accusant de la déportation forcée d’enfants ukrainiens.
Plusieurs pays ont déjà fait part de leur volonté d’accueillir un sommet. La Suisse s’était également proposée ; selon le ministre suisse des Affaires étrangères Ignazio Cassis, la Suisse accorderait une immunité à Vladimir Poutine s’il se rendait sur son sol pour participer à une conférence pour la paix en Ukraine. La France, par la voix du président Emmanuel Macron, avait auparavant suggéré Genève, estimant qu’un « pays neutre » devrait abriter une telle rencontre.
Lors d’un sommet à Washington, auquel participaient les dirigeants européens, Zelensky et le président américain Donald Trump, il y a eu accord sur le fait que la rencontre devrait se tenir en Europe.
Discussions politiques et réactions internationales
Le président américain Donald Trump a, pour sa part, discuté avec le premier ministre hongrois Viktor Orbán de la possibilité d’organiser la rencontre à Budapest, a indiqué la Maison-Blanche. Peu de détails ont été communiqués sur cet échange. L’article précise que la Hongrie est membre de l’Union européenne mais a suivi par le passé une voie propre dans sa politique envers l’Ukraine et la Russie.
Au sommet européen évoqué, l’idée d’un premier entretien en tête‑à‑tête entre Poutine et Zelensky, suivi d’un sommet à trois avec Donald Trump, a été évoquée par M. Trump. Volodymyr Zelensky a manifesté sa disponibilité pour participer, notamment à un sommet à trois avec Poutine et Trump.
La partie russe a adopté un ton plus prudent après le sommet : le ministre russe des Affaires étrangères, Sergej Lavrov, « pochte auf eine sorgfältige Vorbereitung », selon la dépêche. La déclaration insiste sur la nécessité d’une préparation approfondie avant toute rencontre directe entre les présidents.
Interrogé dans une interview radio à l’émission Mark Levin Show, Donald Trump a affirmé que Poutine et Zelensky « Sie sind dabei, es zu vereinbaren ». Selon la porte‑parole de la Maison‑Blanche Karoline Leavitt, Poutine aurait promis de rencontrer Zelensky.
Enjeux juridiques et logistiques liés à une rencontre
La question de l’immunité et du respect des procédures internationales est au cœur du débat. Le mandat d’arrêt délivré par la CPI en mars 2023 complique l’organisation d’un déplacement de Vladimir Poutine vers un État tiers, même si certains gouvernements, comme la Suisse, ont déclaré qu’ils seraient prêts à accorder une immunité exceptionnelle pour permettre sa participation.
Stocker a indiqué vouloir s’appuyer sur les structures internationales compétentes pour tenter de résoudre ces obstacles. Il a mis en avant la tradition viennoise comme lieu de dialogues diplomatiques, en rappelant les deux expressions citées plus haut : « lange Tradition » et « Ort des Dialogs ».
Les avancées concrètes sur la tenue d’un sommet restent à préciser : lieu définitif, modalités de sécurité, statuts légaux pour la participation de responsables sous mandat, et l’ordre du jour exact n’ont pas été publiés. Les discussions entre États continuent d’évoluer, selon les comptes rendus officiels mentionnés.