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Le Esports Nations Cup, Counter-Strike, compétition internationale, e-sport 2026 arrive : à partir de l’été 2026, un tournoi bisannuel opposera des sélections nationales dans plusieurs titres, dont Counter‑Strike, avec pour ambition de créer des rivalités comparables à celles du sport traditionnel.
Esports Nations Cup, Counter-Strike, compétition internationale, e-sport 2026 : calendrier et format annoncés
La nouvelle structure, baptisée Esports Nations Cup (ENC), doit débuter à l’été 2026 et se tenir ensuite tous les deux ans dans des villes tournantes à travers le monde. Les organisateurs présentent ce rendez‑vous comme un « championnat du monde » des sélections nationales, qui rassemblera des équipes sur des titres majeurs de l’e‑sport.
Selon l’annonce, le tournoi couvrira plusieurs disciplines : Counter‑Strike est cité explicitement, ainsi que d’autres jeux compétitifs reconnus comme League of Legends ou Rocket League. L’objectif affiché est de rapprocher l’e‑sport des formats nationaux que connaissent les sports traditionnels, en mettant en avant des duels entre pays.
Objectifs des organisateurs et déclaration de la fondation
L’initiative est portée par la Esports World Cup Foundation, décrite comme « saudisch‑arabisch » dans le communiqué. Ralf Reichert, directeur général de la fondation, explique la philosophie du projet en des termes clairs.
« Wir wollen das Phänomen des Nationalstolz, wie man es aus traditionellen Sportarten kennt, in E‑Sports bringen »,
Reichert ajoute :
« Wir glauben, durch den Aufbau eines solchen Formats das E‑Sports‑Ökosystem voranbringen und komplettieren zu können ».
Ces citations, prononcées par Ralf Reichert lors d’un entretien avec DIE ZEIT, résument la volonté des organisateurs de structurer un calendrier international centré sur les nations.
Des rivalités nationales attendues, mais rares jusqu’ici dans l’e‑sport
Le concept mise sur l’attraction des classiques nationaux : Allemagne contre Angleterre, Allemagne contre Italie, Argentine contre Brésil — des confrontations qui existent dans le football et que les promoteurs souhaitent voir émerger durablement en e‑sport. Jusqu’ici, de telles rivalités entre pays restent cependant « extrêmement rares », que ce soit en Counter‑Strike, League of Legends ou Rocket League.
La fondation veut que l’ENC soit le cadre régulier de ces affrontements, en créant un format où les meilleures équipes nationales se retrouvent à intervalles fixes pour se mesurer officiellement.
Exemples d’équipes et polémique sur le lieu de la première édition
Le communiqué cite l’exemple surprenant du niveau mondial de certaines équipes issues de pays peu attendus dans les sports traditionnels : « Im Fußball chancenlos, in « Counter‑Strike » aber kommt eines der derzeit besten Teams der Welt aus der Mongolei. » Le cas des Mongolz illustre que l’excellence en Counter‑Strike peut émerger partout dans le monde.
Par ailleurs, la désignation du lieu de la première « coupe du monde » de l’ENC est signalée comme controversée : « Der Austragungsort der ersten WM ist allerdings umstritten. » Les organisateurs n’ont pas détaillé dans l’annonce les motifs de cette controverse ni la ou les villes concernées.
Ce que l’on sait et les points encore ouverts
- Lancement prévu : été 2026.
- Fréquence : tous les deux ans, dans des villes différentes.
- Jeux concernés : Counter‑Strike, ainsi que d’autres titres compétitifs comme League of Legends et Rocket League.
- Organisateur : Esports World Cup Foundation (qualifiée de saudisch‑arabisch), direction Ralf Reichert.
- Lieu de la première édition : sujet litigieux, détails non fournis dans le communiqué.
Les informations disponibles proviennent des déclarations publiques de la fondation et d’un entretien cité avec DIE ZEIT. Les précisions sur le format final, le déroulement exact des qualifications nationales, les équipes participantes et le calendrier complet restent à être annoncées par les organisateurs.
Portée et enjeux pour l’écosystème de l’e‑sport
La création d’un rendez‑vous bisannuel centré sur les nations peut renforcer la visibilité des compétitions internationales et encourager la structuration d’équipes nationales, estiment les promoteurs. Ils présentent l’ENC comme un outil pour « compléter » et stimuler l’écosystème e‑sportif, notamment en attirant un public sensible aux rivalités nationales.
Reste à voir comment les acteurs (fédérations, équipes, éditeurs de jeux) réagiront et s’aligneront sur ce calendrier, et comment la controverse autour du site inaugural sera résolue.