En France, la question des jours fériés divise le paysage social cette semaine: la CFDT refuse de participer à la négociation sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement. « La CFDT ne participera pas à cette négociation » sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement, « quelles qu’en soient les modalités », a déclaré mardi sa responsable Marylise Léon. Estimant que « tout est décidé d’avance » dans cette affaire, la cheffe de la centrale a appelé par ailleurs le gouvernement à abandonner son « projet de nouvelle réforme de l’assurance chômage », devant les responsables de son organisation réunis de mardi à jeudi à Bierville, dans l’Essonne, pour leur université d’été. Lundi, le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, avait déclaré à l’AFP que son organisation n’irait pas non plus négocier sur la suppression de deux jours fériés.
La CFDT refuse les jours fériés et la négociation
Ce sujet a été évoqué lors des échanges entre les responsables réunis à Bierville après la convocation par François Bayrou et la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet à ouvrir le dialogue sur la suppression des jours fériés. « La CFDT ne participera pas à cette négociation » sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement, « quelles qu’en soient les modalités », a déclaré mardi sa responsable Marylise Léon. Estimant que « tout est décidé d’avance » dans cette affaire, elle a également appelé le gouvernement à abandonner son « projet de nouvelle réforme de l’assurance chômage ». Selon des sources, François Bayrou et la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet ont convié les partenaires à négocier sur cette suppression.
Le stress thermique au travail: un enjeu mondial selon l’ONU
Parallèlement, l’ONU et les agences OMS et OMM avertissent que le stress thermique constitue un défi mondial. « Défi sociétal » « Le stress thermique au travail est devenu un défi sociétal mondial qui ne se limite plus aux pays situés près de l’équateur », indique Ko Barrett, secrétaire générale adjointe de l’OMM. « Protéger ces travailleurs n’est pas seulement un impératif sanitaire, mais aussi une nécessité économique », ajoute-t-elle. Selon l’ONU, plus de 2,4 milliards de travailleurs sont exposés à une chaleur extrême dans le monde, soit 71 % de la population active mondiale. En conséquence, plus de 22,85 millions d’accidents du travail et près de 19 000 décès sont recensés chaque année. La productivité des travailleurs diminue de 2 à 3 % pour chaque degré supplémentaire au-dessus de 20 °C. Le rapport préconise de cibler en priorité les travailleurs âgés et ceux souffrant de maladies chroniques. « Sans une action audacieuse et coordonnée, le stress thermique deviendra l’un des risques professionnels les plus dévastateurs de notre époque, entraînant des pertes importantes en termes de vies humaines et de productivité », affirme Joaquim Pintado Nunes, chef du service de la sécurité et de la santé au travail de l’OIT. « Investir dans des stratégies efficaces de prévention et de protection permettrait à la planète d’économiser plusieurs milliards de dollars chaque année », poursuit-il en conférence de presse.